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#407 : Le Siège de Boulogne

Henry épouse Katherine Parr. Il part ensuite à la guerre contre la France. À la cour, certains ne sont pas d'accord avec la nomination de Katherine au titre de reine mais Mary, Élizabeth et Edward, les enfants du roi, semblent satisfaits.

 

 

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Titre VO : Sixth and Final Wife - Titre VF : Le siège de Boulogne

Diffusion US : 23 mai 2010

Diffusion FR : 21 février 2011  

Réalisteur : Jeremy Podeswa

Écrit par : Michael Hirst

Henry VIII : My Lords, parlons maintenant de notre plan d’attaque contre la France. Nous commencerons, stratégiquement, par investir la ville de Boulogne. Votre Grâce, je vous nommerai commandant des armées, si vous avez la volonté et la force du combat.

Charles : Majesté, je ne peux que souhaiter que Dieu m’accorde honneur et gloire sur les champs de bataille, quel homme ne préfèrerait pas mourir en criant une épée à la main… plutôt que dans un lit en Angleterre.

Henry VIII : My Lords, je dois vous prévenir que l’Empereur nous envoie un émissaire. Le Duc de Najera nous rendra officieusement une visite en l’honneur de notre alliance. Le Duc est l’un des meilleurs Généraux de l’Empereur. Il sera reçu ici d’abord par le comte de Surrey puis il viendra à la cour. Je suis sûr que vous lui réserverez l’accueil qu’il mérite. J’ai juré de faire capituler le roi François, et je compte tenir cette promesse. J’ai été toute ma vie un prince de vertu et d’honneur, comme vous pouvez tous en témoigner, et je n’ai jamais contredit mes promesses. Je suis trop vieux pour commencer à le faire maintenant.

 

Henry VIII épouse Catherine Parr.

Catherine Parr : Moi, Catherine, déclare vous prendre, Henry, pour époux légitime, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, de me plier à vos désirs, dans la vie comme dans le lit, jusqu’à ce que la mort nous sépare, et je t’en donne aussi ma foi.

Gardiner : L’alliance. Benedicat, hic anulum, dominus, qui fecit caelum et terram.

Henry VIII : Par cette alliance, et le pouvoir divin qui m’est confié.

Gardiner : In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Je vous déclare mari et femme.

Le roi dîne avec son épouse

Henry VIII : Merci, Lady Herbert.

Lady Herbert : Majesté.

Catherine Parr : Sœur.

Lady Herbert : Votre Majesté.

Catherine Parr : Votre Majesté, si vous me le permettez ?

Henry VIII : Uh-huh.

Catherine Parr : Je souhaite aimer vos enfants comme leur propre mère. Je connais Lady Mary depuis plusieurs années, bien sûr, mais je serai ravie, non par devoir, d’être ami avec le prince Edward et la princesse Elizabeth. Avec la permission de Votre Majesté, je souhaiterai donc les inviter plus souvent à la cour, non seulement pour mon plaisir mais aussi pour qu’ils puissent voir plus souvent leur père.

Henry VIII : Je vous y autorise.

Catherine Parr : Merci. Peut-être que Votre Majesté accepterait également que Lady Elizabeth ait ses propres appartements à la cour, comme Lady Mary ?

Henry VIII : Peut-être. Mais je ne souhaite pas voir mon fils trop souvent à la cour, de peur qu’il n’attrape une quelconque maladie. Je vous ai fait livrer quelques cadeaux. J’espère que vous les aimerez.

Catherine Parr : Merci.

Henry VIII : De rien.

 

 

Homme : Essayez celui-ci, Votre Grâce.

Thomas Seymour : Votre Grâce.

Charles : My Lords. Je suis ravi de vous faire part des volontés de Sa Majesté. Sir Thomas, oubliez Bruxelles, vous allez êtes nommé Amiral de la flotte. My Lord Surrey, le roi voit en vous un capitaine des troupes, un honneur particulier.

Surrey : Votre Grâce.

Thomas : Quand embarquons-nous ?

Charles : Dès que le roi en donnera l’ordre. Sir Thomas… est-il vrai que Lord Hertford est contre cette guerre ?

Thomas : C’est vrai, Votre Grâce. Il s’inquiète de la santé du roi, mentale et physique. Il craint que si le roi venait à mourir en France, il laisserait le Royaume dans la plus grande confusion.

Surrey : Comment se porte le roi ? On le dit malade. Qu’il est incapable de conduire les troupes.

Charles : Oh non, my Lord. Le roi conduira lui-même ses troupes. N’en doutez pas ! La vérité : le roi ne veut pas simplement récupérer la France, mais par la même occasion son honneur et sa jeunesse. Et en cela, il me ressemble.

 

 

Lord Surrey : Votre Majesté, puis-je vous présenter Don Juan Esteban Manrique de Lara, Duc de Najera.

Henry VIII : Votre Eminence.

Duc de Najera : Votre Majesté.

Henry VIII : Je suis heureux de vous accueillir à la cour. On m’a dit que vous vous étiez bien diverti jusqu’ici ?

Duc de Najera : En effet. J’ai visité la fameuse tour ainsi que la Tamise. Je pense qu’il n’existe pas de plus beau fleuve au monde. Avec tant de… cisnes ?

Chapuys : Des cygnes, Votre Eminence.

Duc de Najera : Oui.

Chapuys : Lord Surrey a par ailleurs emmené son Eminence aux jardins de Paris, pour voir des combats entre des ours et des chiens.

Duc de Najera : Et alors, au même endroit, ils ont amené un poney avec un signe sur le dos ! Et de voir l’animal frappé parmi les chiens, avec les cris du singe était hilarant. Ha ! Ha ! Ha !

Henry VIII : Et bien, Votre Eminence, j’espère que vous trouverez cette soirée tout aussi divertissante en compagnie de ma très belle reine et de ma fille aînée, Lady Mary.

Chapuys : Son Eminence souhaiterait que Votre Majesté confirme que vos armées sont prêtes à envahir la France.

Henry VIII : J’ai donné ma parole. Qu’attend Son Eminence de plus ?

 

Le roi a organisé un bal.

Valet : Son Eminence, le Duc de Najera.

Catherine Parr : Votre Eminence.

Duc de Najera : Votre Majesté.

Catherine Parr : Lady Mary.

Lady Mary : Votre Altesse. C’est un tel privilège et plaisir de vous accueillir à la cour de mon père. Nul n’ignore votre renommée comme général  des armées impériales.

Duc de Najera : Vous parlez espagnol, Lady Mary ?

Lady Mary : Oui, un peu. Ne suis-je pas la fille de ma mère ?

Le Duc de Najera danse avec Catherine Parr.

Marillac : Est-ce une coïncidence qu’au moment où l’on parle de guerre le général Najera fasse irruption à la cour ?

Chapuys : Absolument. C’est une visite privée. Son Altesse est venue à Londres voir la Tour, canoter sur la Tamise, voir les cygnes.

Marillac : Me prenez-vous pour un imbécile ?

Chapuys : Non, Excellence. Nous sommes tous deux… ce que nous sommes.

 

Lady Elizabeth : Kat, ne puis-je pas danser ? S’il vous plait !

Kat : Bien sûr que si. Vous pouvez danser, ma Lady.

 

Gardiner : Mr Risley, que savez-vous des convictions religieuses de la reine ?

Risley : Les mêmes, certainement, que celles du roi.

Gardiner : Je ne crois pas. Je soupçonne Sa Majesté d’être secrètement protestante et j’ai l’intention de le prouver un jour.

Risley : En faisant cela, vous encourez la colère du roi.

Gardiner : Mr Risley, au nom de notre foi et de l’avenir de notre pays, je suis prêt à prendre de grands risques.

 

Catherine Parr : Dr Butts ! Qu’y a-t-il ?

Dr Butts : La jambe du roi, Majesté. Son ulcère s’est ouvert, il souffre beaucoup.

Catherine Parr : Venez.

Henry VIII : Catherine.

Catherine Parr : Bien aimé, laissez-moi regarder.

Henry VIII : Non, par pitié.

Catherine Parr : J’ai vu pire que cela. Donnez-moi un cataplasme. Vite. Si vous pouviez bouger la jambe et la placer sur mes genoux… Voilà, mon bien aimé. Dépêchez ! Tant que le roi sera malade, je dormirai dans sa chambre, afin de veiller sur lui.

 

Charles entraines son armée à combattre.

Charles : J’ai fait la guerre, il y a longtemps. Avec des lances. C’était ainsi que les chevaliers se battaient. Ceci… c’est différent. Une guerre d’artillerie. Encore. Bravo. Ton nom ?

Homme : Richard, Votre Grâce, Richard Leland.

Charles : Tu pars à la guerre, Leland.

Homme : Beau tir, Richard. Harry. Harry Hurst.

Richard : Pars-tu pour la France ?

Harry : Je ne sais pas. Je ne tire pas aussi bien.

Richard : Que sais-tu faire ?

Harry : Je suis fermier. Je sais mener les vaches, ramasser la merde, faire une clôture.

Richard : Seigneur ! J’aimerais avoir tes talents !

 

Le prince Edward rend visite à la reine Catherine Parr.

Servante : Votre Majesté, le prince Edward.

Catherine Parr : Votre Grâce, je suis ravie de vous voir.

Edward : Madame, je vous remercie pour les tenues en velours cramoisi et satin blanc que vous m’avez offertes.

Catherine Parr : Je suis heureuse que vous les aimiez.

Edward : Je souhaite également remercier mon noble et illustre père pour les bijoux qu’il m’a envoyés. On m’a dit qu’il était malade.

Catherine Parr : Je suis heureuse de vous annoncer que Sa Majesté va beaucoup mieux.

Edward : Il doit m’aimer, car s’il ne m’aimait pas, il ne m’enverrait pas ces beaux cadeaux.

Catherine Parr : Il vous aime énormément. Vous lui êtes très cher et je sais qu’il aimerait vous voir plus souvent.

Edward : Merci. Bonne journée, madame.

Catherine Parr : Pauvre enfant.

 

 

Henry VIII : Messires. Où en sont nos préparatifs ? Je trouve que cela n’avance pas ! J’en arrive à penser que Vos Grâces ne sont pas pressées de faire la guerre. Assis.

Rich : Majesté, les affûts de canon, les chariots, les chevaux, l’artillerie et les fusils sont expédiés et prêts à être embarqués. 300 navires ont été réquisitionnés au nom de Votre Majesté et seront ici dans le mois.

Henry VIII : Dans le mois ! Ils seraient déjà là, si vous n’aviez pas autant négligé vos fonctions. Et les plans de Boulogne ?

Charles : Votre Majesté, nous n’avons aucun plan. Nous devrons nous fier aux conseils d’un espion français, De Buren.

Henry VIII : Nous allons donc avancer à tâtons et nous en remettre à des espions français ! Dieu nous vienne en aide, car Votre Grâce ne nous aide pas ! Nous n’attendrons pas les navires. L’armée embarquera pour la France dans 10 jours, arrivera à Calais et se dirigera directement sur Boulogne. Nous avons 3 semaines pour prendre la ville avant de marcher sur Paris. Tant que je serai à France, Son Altesse la reine Catherine assurera la régence et gouvernera à ma place. Lord Hertford, que je crois opposé à cette guerre, restera en tant que Lieutenant du Royaume. Dois-je vous rappeler que nous n’allons pas en France seulement pour l’honneur et la gloire mais pour reconquérir nos droits et héritages dont nous avons été spoliés. Et dont nous avons longtemps été privés.

Tout le monde sort, hormis Rich et Gardiner.

Rich : Il a fait de la reine sa régente. Pourquoi ? Elle ne sait pas gérer un état.

Gardiner : Je l’ignore. Mais je pense que c’est une mauvaise chose. Le roi devrait savoir combien il est dangereux de serrer un serpent contre son cœur.

 

 

Henry VIII : Je dois vous dire que j’ai tout arrangé au cas où je ne reviendrais pas. Le parlement fera bientôt passer un nouvel acte de succession faisant d’Edward mon héritier. Sans propre descendance, la succession passe à Lady Mary, puis à Lady Elizabeth. Ce sont mes volontés.

Catherine Parr : C’est entendu.

Henry VIII : Ne pleurez pas, je n’ai pas l’intention de mourir. (Il embrasse Lady Mary sur le front) Promettez-moi de m’écrire souvent. Dites-moi ce qui se passe dans mon Royaume et tout ce qu’il vous plaira d’écrire. (Il embrasse le front de Lady Elizabeth) Je laisse mes enfants sous votre garde, sachant qu’il n’est personne de plus aimant que vous. Adieu.

 

Boulogne, France…

Surrey : Voilà qui rend heureux d’être en vie, Majesté.

Henry VIII : Votre Grâce.

Charles : Majesté.

Henry VIII : Content de vous voir. Où en sommes-nous ?

Charles : Majesté, le port est bloqué et la ville partiellement investie. Ses portes sont fermées, ses défenseurs sont à l’intérieur. Les Français pensent que leurs remparts et leurs doubles murs les rendent invulnérables à notre artillerie.

Henry VIII : Nous allons voir. Nous avons assez de canons pour conquérir l’enfer.

 

Harry : J’en crois pas mes yeux. Regarde, Richard ! Le roi d’Angleterre en personne ! Qu’en dis-tu ?

Richard : Si j’étais français, je serais effrayé.

Henry VIII : Anglais, vous avez toutes les raisons d’être fiers ! Aujourd’hui, débute notre compagne de Boulogne. Nous avons offert la paix en échange de nos droits et successions. Mais notre ennemi a refusé de nous les rendre. Ils devraient savoir que nous avons du courage, que nous combattrons jusqu’à la mort, pour la justice. Ces terres nous ont été arrachées par la violence, et je vais les récupérer. Pour le roi Henry, pour l’Angleterre, et pour St George !

Harry : Longue vie au roi ! Pour l’Angleterre !

Charles : Préparez-vous à tirer ! Soldats, à vos postes ! Commandant, section une ! Préparez vos canons ! Commandant, section deux ! Préparez vos canons ! Commandant, section trois ! Préparez vos canons ! Soldats, dans les tranchées ! Commandant section deux, prenez vos hommes ! Section trois, êtes-vous prêts ?

Voix : Oui, Monsieur ! Section trois parée. En position, Monsieur !

Charles : Tous les canons visent les portes du château !

Voix : Section une, visez !

Charles : Commandants de section ! Confirmez que vous avez votre cible !

Voix : Section trois, visez !

Charles : Section deux, confirmez cible.

Voix : La section deux à sa cible, Monsieur.

Charles : Section trois, confirmez !

Voix : Section parée !

Charles : Gardez vos positions ! Ne tirez qu’à mon ordre !

Henry VIII : Nous allons savoir s’il est vulnérable.

Charles : Section une, feu ! Toutes les sections ! Feu ! Retournez à vos postes ! Rechargez vos canons !

 

 

Catherine Parr : Faites expédier ceci à Messire Hertford. Merci.

Servante : Madame, voici Monsieur Latimer.

Catherine Parr : Votre Grâce.

Latimer : Hélas Madame, je ne porte plus ce nom. J’ai été privé de mon évêché par l’évêque Gardiner.

Catherine Parr : Je sais. Et je sais de quelle manière. J’ai quand même décidé de faire de vous mon aumônier personnel.

Latimer : En êtes-vous certaine, ma Lady ? Vous devez connaitre ma réputation.

Catherine Parr : Votre réputation est celle d’un homme au fait des Evangiles et d’un vrai chrétien. Par exemple, croyez-vous que ce soit une mauvaise chose que chacun soit capable de lire la Bible ?

Latimer : Au contraire, je pense que c’est essentiel. Car, sans la parole directe de Dieu, nous serions des illettrés restant dans l’ignorance, et sans grâce.

Catherine Parr : Même si certains disent que la lecture de la Bible conduit à l’hérésie ?

Latimer : S’ils le disent, alors ils entachent la parole sacrée de Dieu, avec des offenses d’homme.

Catherine Parr : Vous avez raison. Les gens refusent-ils de la nourriture car d’autres meurent de faim ? N’utilisent-ils pas de feu, même si la maison voisine a brûlé ? C’est par ignorance qu’on dénigre Dieu pour des erreurs humaines.

Latimer : Si vous désirez toujours m’avoir, je serai heureux d’être votre aumônier.

Catherine Parr : Je vous remercie. J’ai une requête. Que vous dissimuliez vos vrais travaux aux yeux de Lady Mary. Pour rien au monde, elle ne trahirait sa loyauté à la foi de sa mère, et je respecte cela.

Latimer : Madame, croyez-moi, je serai très discret dans mes échanges avec les enfants de Sa Majesté et avec le monde.

Catherine Parr : Merci.

Servante : Ma sœur, êtes-vous sûr de la discrétion de M. Latimer ? Je ne devrais pas le dire à Votre Majesté, mais je crains cette nomination.

Catherine Parr : Devrais-je être lâche ? Vous savez que je ne voulais pas épouser le roi. Mais comme c’est fait, je peux maintenant utiliser mon influence pour servir la cause à laquelle je crois de tout mon cœur. La cause de la Réforme ! Cela me permettra de m’adresser à Dieu, la conscience tranquille et l’âme en paix. Dites-moi que vous comprenez, Anne. S’il vous plait.

 

Boulogne, France… La pluie tombe.

Harry : Merde !

Richard : Ca peut durer longtemps.

 

Valet : Par ici, my Lord. Votre Majesté, Signor Treviso.

Henry VIII : Girolamo.

Treviso : Majesté.

Henry VIII : Montrez-moi où vous creuserez pour les mines.

Treviso : Je veux creuser 3 tunnels. Deux pour créer une diversion et perturber l’ennemi. Le principal ici, qui mènera sous le château.

Henry VIII : La durée ?

Treviso : Cela dépend de la terre, et des dangers d’inondations. Ainsi que la profondeur des fondations. Nous pourrions être sous le château pour une explosion dans 3 semaines.

Henry VIII : Deux semaines, Signor Treviso. Deux semaines. Prenez le nécessaire.

 

Henry VIII : Nous progressons vite. Je veux savoir ce que fait l’Empereur depuis le début de cette guerre.

Rich : Les forces de l’Empereur assiègent la forteresse de Luxembourg et St Didier.

Henry VIII : Avec l’aide de Dieu, nous serons les premiers à Paris.

Charles : Avec les dégâts infligés par nos canons, je pense que Boulogne ne tiendra pas longtemps.

Henry VIII : Les Français sont assez fous pour croire leurs murs indestructibles. Ils n’ont pas vu nos canons.

Surrey : Paris en Septembre. Bien. Il y a beaucoup de Parisiens que je voudrais tuer, pour coucher avec leurs femmes, la conscience tranquille.

Henry VIII : Santé !

Soldat : Majesté.

Henry VIII : Un problème ?

Soldat : Les Français ont fait une percée porte Sud.

Surrey : J’y vais !

Henry VIII : Votre Grâce ! Surveillez les portes, au cas où ce serait une diversion.

Charles : Oui ! Majesté.

Surrey : Où sont-ils ? (Surrey et ses hommes courent après un Français) Gardez l’œil ouvert. A couvert ! Prêts ? Allons-y ! Votre Grâce, je n’avais pas besoin d’aide, mais merci.

Charles : Je vous les laisse ? A l’attaque ! (Une Française se précipite vers son père) Mademoiselle ?

 

Charles apporte une assiette à la jeune femme capturée.

Charles : Je vous ai apporté à manger.

Femme : J’ai pas faim.

Charles : Votre père est vivant.

Femme : C’est vrai ?

Charles : Il a été blessé, mais on le soigne.

Femme : Puis-je le voir ?

Charles : Bientôt. Je le promets. Votre nom ?

Femme : Brigitte.

Charles : Vous devriez manger.

Brigitte : Que faites-vous ici ? En France ? Ce n’est pas votre pays.

Charles : Ca l’était.

Brigitte : Nous avons vécu au Jardin d’Eden mais nous n’y retournerons pas. Pourquoi ne pas me relâcher ?

Charles : Pour nous combattre ?

Brigitte : Oui, pour pouvoir vous tuer.

Charles : Non, mademoiselle. Vous êtes ma prisonnière. Je pourrais obtenir une rançon. Ca va, en ville ? On mange à sa faim ?

Brigitte : Oui ! Ne vous inquiétez pas. Ils ne se rendront pas. Pas à ce monstre, votre roi.

Charles : Monstre ?

Brigitte : Oui, un monstre. On l’appelle le Néron Anglais ! Vous l’ignoriez ?

 

Gardiner prie.

Gardiner : M. Risley.

Risley : Votre Grâce. J’ai des nouvelles qui pourraient vous intéresser. Il semble que la reine a nommé Hugh Latimer comme aumônier privé.

Gardiner : C’est sûr ? Pourtant quelqu’un m’a dit que c’était une femme intelligente.

 

 

Richard : Le tunnel avance ?

Harry : On a creusé sur 50 pas. C’est un travail pénible, et il y a beaucoup d’argile. Je préfère l’argile au sable. J’ai peur que la terre s’effondre et nous ensevelisse. Et toi ?

Richard : Un officier sort parfois. Il se tient debout derrière les remparts du château et nous regarde. Puis il rentre. J’aurais juste besoin d’un tir. Juste un tir.

Harry : Le sais-tu ? Il y a quelques femmes autour du camp. Pas beaucoup, quelques-unes. C’est ce que j’ai appris.

Richard : Tu attraperas la variole !

Harry : Tu as peut-être raison. En tout cas, une femme m’attend à mon retour, et elle est enceinte.

Richard : Tu veux un garçon ou une fille ?

Harry : Un garçon. Je prie Dieu qu’on ne s’éternise pas.

 

Catherine Parr écrit une lettre. « Bien que Votre Majesté soit partie depuis peu, le désir de votre présence fait que je n’ai de plaisir en rien jusqu’à ce que j’aie des nouvelles. » 

Le roi Henry VIII lit la lettre. « Le temps me parait long. J’ai un grand désir de savoir comment va Votre Majesté depuis son départ. Je souhaite et désire pour vous plus que pour moi-même, prospérité et santé. Même si je sais que vous ne vous absentez jamais sans raison, l’amour et l’affection me contraignent à désirer votre présence. Ainsi l’amour est mis de côté pour ma convenance par amour pour vous, des mains dont j’ai reçu tant d’amour et de bonté que les mots ne peuvent exprimer. Nous avons appris que le temps et les délais vous ont affectés. Et, bien que nous priions Dieu pour votre bonne santé, nous attendons avec inquiétude de bonnes nouvelles et le succès de votre entreprise. L’Angleterre prie chaque jour pour votre bonne santé et votre retour triomphal. Je suis une piètre remplaçante de Votre Majesté pour diriger votre Royaume. J’attends votre retour. Je vous remets au soin et à la gouvernance de Dieu. L’humble et obéissante épouse et servante de Votre Majesté, la reine Catherine. »

 

Harry voit une femme s’écrouler au sol.

 

 

Treviso : Majesté, je vous prie de nous donner plus de temps. Les hommes travaillent jour et nuit. Mais parfois, nous devons arrêter de creuser pour étayer, afin d’éviter que tout s’effondre.

Henry VIII : Maître chirurgien ! Signor Treviso. Un problème ?

Maître chirurgien : Majesté. J’ai le regret de vous informer de la mort de 10 soldats.

Henry VIII : Ils meurent de leurs blessures.

Maître chirurgien : Non, Votre Majesté. Ils sont morts de flux sanglant.

Henry VIII : La dysenterie ?

Maitre chirurgien : Je crains une hécatombe au sein de votre armée. Dieu seul sait combien succomberont.

Henry VIII : Maitre chirurgien. M. Treviso.

 

 

Surrey : Je peux vous poser une question ? Que pensez-vous du Signor Girolamo Treviso ? Le constructeur de tunnels.

Charles : Comment ça ?

Surrey : Peut-on lui faire confiance ?

Charles : Pourquoi pas ?

Surrey : Je viens d’apprendre qu’il y a quelque temps, il a dit pouvoir construire un grand miroir que l’on mettrait sur les falaises de Douvres. Sa Majesté serait capable d’y voir se refléter le mouvement des navires français, entrant et sortant du port de Boulogne. Vous voyez où je veux en venir ?

Charles : Vous le croyez fou ?

Surrey : Ce n’est qu’une suggestion. Mais alors, ce n’est pas le seul.

 

FIN

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