105 fans | Vote

#404 : Conduite Outrageuse

Le roi, sa femme et sa fille Mary, partent au Nord de l'Angleterre pour quelques semaines. Durant ce voyage, Charles sera hanté pour son passé et pour Katherine, le sien refera surface. Francis Dereham, un amant provenant de l'époque ou elle ne connaissait pas encore le Roi, lui demande de lui fournir du travail. Son retour provoquera vite des doutes au sein des membres de la cour. Le Roi sera ensuite mis sur la piste par une lettre anonyme.

 

 

Popularité


4.33 - 3 votes

Plus de détails

Titre VO : Natural Ally - Titre VF : Conduite Outrageuse

Diffusion US : 2 mai 2010

Diffusion FR : 14 Février 2011        

Réalisateur : Ciarán Donnelly

Écrit par : Michael Hirst

Château de Pontefract, Yorkshire, Nord de l’Angleterre…

Sir Ralph : Sa Majesté arrive !

Henry VIII : Sir Ralph, mes Lords et gentlemen, je remercie Dieu, enfin, j’ai pus venir voir mes loyaux sujets dans le Yorkshire et le Nord. Permettez-moi de vous présenter ma femme, la reine Catherine.

Sir Ralph : Votre Majesté.

Henry VIII : Et vous connaissez ma file aînée, Lady Mary.

Sir Ralph : Ma Lady. Vos Majestés, et toutes les personnes avec vous, sont les bienvenus au château de Pontefract. Je crois que ma venue ici vous apportera à la fois plaisir et profit.

Le roi descend de son cheval pour saluer Sir Ralph.

Henry VIII : Sir Ralph.

Sir Ralph : Votre Majesté.

Henry VIII : Je vais dormir avec la reine ce soir. Amenez-la-moi.

Culpepper : Majesté.

Sir Ralph : Le roi semble de bonne humeur, my Lord.

Charles : Sa Majesté se porte bien, Sir Ralph. Il a, à la fois une nouvelle reine, et un nouveau souffle de vie. Son voyage ici a été fructueux. Des foules sont venues pour l’acclamer et des hommes éminents lui ont fait de belles louanges.

Sir Ralph : Il y a des hommes qui vont venir ici aussi, maintenant et dans quelques temps. Des hommes qui ont porté l’emblème de la rébellion viennent maintenant, pour exprimer la honte que cela a été. Bienvenue au château de Pontefract, Votre Grâce. Pardonnez-moi. Ces murs doivent rappeler à Votre Grâce de mauvais souvenirs.

Charles : En effet. Je dois vous avouer, Sir Ralph, que ce hall est rempli de présences fantômes que j’aimerais mieux oublier.

Sir Ralph : Pour moi également. Je sais qu’il était un traitre, mais monseigneur Darcy-le-vieux Tom, il semble hanter ses bâtiments. Je m’attends presque à le voir en allant me coucher.

Charles : Dites-moi honnêtement, comment les gens font face ici, sans leurs saints, leurs superstitions, leurs monastères ?

Sir Ralph : Il y en a quelques-uns, peu, qui continuent de se plaindre des niches vides dans les églises, de l’absence de bougies et de prières pour leurs mots. Mais il semble qu’avec la mort du secrétaire Cromwell que la réforme se soit ralentie. L’a-t-elle été ? Personne ne sait, Votre Grâce, si le roi veut continuer à dépouiller les autels, ou revenir aux anciens jours. Ils sont souvent effrayés, d’en dire trop au cas où ils diraient, une mauvaise chose.

Charles : Il n’est pas toujours facile de déchiffrer l’esprit du roi, Sir Ralph.

 

Le roi Henry VIII écrit une lettre quand Culpepper lui en apporte une.

Culpepper : Majesté. (Il va ouvrir la porte à laquelle on frappe) Ma Lady. Lady Rochford.

Lady Rochford : Maitre Culpepper.

Culpepper referme la porte au visage de Lady Rochford.

Culpepper : Sa Majesté est prête à vous recevoir.

Catherine : Plus tard ?

Culpepper : Votre Majesté, la reine est ici.

Catherine : Votre Majesté.

Henry VIII : Je viens d’apprendre que l’empereur et le roi de France, sont sur le chemin de la guerre.

Catherine : Votre Majesté ne peut sûrement pas me voir… à… cette heure-ci ?

Henry VIII : Pourquoi ?

Catherine : Parce que… Vous avez des problèmes bien plus importants.

Henry VIII : Plus importants que vous ?

Catherine : Oui.

Henry VIII : Laissons-les faire leur guerre.

 

 

Lors Surrey : Savez-vous qui est mort ici dans ce château ?

Charles : De nombreux hommes, je présume.

Lord Surrey : Non. Des hommes importants.

Charles : Non.

Lord Surrey : Richard II est mort ici, après avoir été déchu. Il avait 33 ans. Ils l’ont gardé ici en tant que prisonnier. Ils l’ont affamé jusqu’à sa mort.

Charles : Pauvre fantôme.

Lord Surrey : Il a fait l’erreur de favoriser des hommes de basse naissance, au lieu d’hommes de noble naissance. De telles méchantes créatures sont déterminées, pas seulement à usurper la noblesse, mais à nous détruire également.

Charles : Quelques fois, my Lord, c’est ainsi que cela doit se produire. Mais le roi a certainement raison quand il donne une fonction et un haut rang aux hommes possédant les bonnes qualités ?

Lord Surrey : Non. Ces mêmes hommes créent par le roi de mauvaise naissance, ont été l’égarement de toute la noblesse de ce Royaume ! Et si Dieu appelle le roi à lui, ils en souffriront.

Charles : My Lord, soyez prudent de ne pas souhaiter la mort du roi. Ce serait de la trahison !

Sir Ralph : Sir Thomas, je crois que votre ami Surrey grogne sur vous.

 

La reine Catherine est avec Culpepper.

 

Sir Ralph : Sa Majesté, le roi !

Charles : Mr Sidwell, Votre Majesté.

Mr Sidwell : Votre Majesté, nous, humble serviteurs, vous confessons que nous avons de manière odieuse, sans le moindre motif, et haineusement offensé Votre Majesté de la manière la plus contre nature, et avec des actes odieux. Une outrageante désobéissance et une traitre rébellion. Nous prions Votre Majesté, de débarrasser votre esprit de tous vestiges d’indignation que vous pourriez encore ressentir, et nous prions désormais, et prions sans cesse, pour votre protection, pour celle de votre reine et pour celle de votre fils, le Prince Edward, que Dieu tout puissant nous vienne en aide !

Henry VIII : Je ne porte aucun vestige d’indignation envers vous. Et pour ces démonstrations de loyauté, je vous pardonne tous vos péchés envers nous.

Peuple : Longue vie au roi !

 

Joan réveille la reine.

Joan : Ma Lady ! Ma Lady ! Réveillez-vous !

Catherine : Joan ? Quelle heure… ?

Joan : Regardez.

 

Lady Mary : Je veux que vous disiez une prière pour sa grâce, Sa Majesté le roi. Nous prions pour que Sa Majesté ait un règne béni et long, et ait une bonne santé. Au nom de la vierge bénie dont l’unique fils est mort, dans l’agonie, à cause de nos péchés. Au nom du père, du fils, et du Saint Esprit, je béni chacun de vous. Tout ira bien. Toutes sortes de chose iront bien. Benedictus Deus.

 

Catherine : Je serais… une bécasse des bois. Une bécasse des bois.

Joan : Bon choix.

Catherine : Parce que c’est un coq. Qu’est-ce donc ? C’est lui, n’est-ce pas ?

Lady Rochford : Mr Francis Dereham, Votre Majesté.

Dereham : Votre Majesté.

Catherine : Mr Dereham.

Dereham : Francis, je vous en prie, Votre Majesté.

Catherine : Pourquoi êtes-vous venu ici ?

Dereham : Je suis venu vous remettre ceci.

Catherine : Qu’est-ce donc ?

Dereham : Une lettre de recommandation de la Duchesse Douairière. Vous vous rappelez de la Duchesse, n’est-ce pas, Votre Majesté ?

Catherine : Pourquoi avez-vous besoin d’une telle lettre ?

Dereham : C’est obligatoire si on cherche un emploi. Quand vous la lirez, vous verrez que depuis que nous nous sommes vu, j’ai eu des postes à responsabilités dans le ménage de la Duchesse, pour lesquels elle me recommande vivement.

Catherine : Cela m’est impossible, de vous offrir un emploi… Francis.

Dereham : Mais pourquoi pas ? Vous devez tenir un grand établissement. Mais, avez-vous un secrétaire ? Je ferais un excellent secrétaire.

Catherine : Vous pouvez certainement comprendre pourquoi je ne peux vous offrir un emploi ?

Dereham : Mais vous avez employé Joan Bulmer, n’est-ce pas ? Et elle sait ce que moi je sais. Donc quelle est la différence ? J’ai été forcé de constater que c’est une de vos dames de compagnie qui m’a annoncé. Cela signifie-t-il que vous n’avez aucun portier ? Je suis sûr que vous devriez en avoir un, considérant qui vous êtes.

Catherine : Je ne peux pas…

Dereham : Oh, mais vous pouvez, Votre Majesté. Après tout, vous êtes la reine d’Angleterre. Vous pouvez faire ce qu’il vous plait.

Catherine : Très bien. Prenez juste garde à ce que vous direz !

Dereham : Votre Majesté.

 

Culpepper : Votre Majesté, l’ambassadeur de France.

Henry VIII : Votre Excellence !

Ambassadeur : Votre Majesté.

Henry VIII : Je suis sûr que vous n’oublierez pas de transmettre à votre maître ce que vous avez vu ici aujourd’hui. Des milliers d’anciens rebelles sont venus pour offrir leur supplication à leur bon roi !

Ambassadeur : Je le ferai, bien sûr, je transmettrais ces énormes évènements à Sa Majesté.

Henry VIII : Non. Vous lui direz, fondé sur ce que vous avez vu, que ce serait de la folie d’envisager une invasion contre cette île dans conviction erronée qu’elle est déchirée, avec une discorde religieuse, pleine d’hommes mécontents.

Ambassadeur : Majesté, je suis sûr que mon maître n’a pas de tels projets. Au contraire, il voit Votre Majesté comme son allier naturel contre l’empereur.

Henry VIII : Bien. Excellence. (L’ambassadeur part) Votre Grâce, quels sont les préparatifs pour notre visite à York ?

Charles : Majesté, des chambres ont été mises à la disposition de vos Majestés dans l’ancienne abbaye de Saint Mary, et meublées des tapisseries et plaques de Votre Majesté apportés depuis Londres. Des tentes sont également érigées près de l’abbaye pour accueillir votre cour et celle du roi James, dès son arrivée.

Henry VIII : Bien. Ma douce, comment allez-vous ?

Catherine : Je vais bien, merci… Votre Majesté. Je dois dire à Votre Majesté qu’aujourd’hui, j’ai nommé un nouveau secrétaire privé et portier pour mes appartements.

Henry VIII : Quoi ? Ecrivez-vous des lettres maintenant ?

Catherine : Cela vous convient-il ?

Henry VIII : Bien sûr. Je vous l’ai dit, faites ce que vous désirez.

Lord Surrey sert Catherine.

Catherine : Merci.

Lord Surrey : Oncle.

Catherine : Oncle.

Charles : Madame, à votre santé !

Catherine : Merci, Votre Grâce.

 

Dereham vient voir Joan.

Dereham : Bonjour, Joan. Comme au bon vieux temps, eh ?

Joan : Non. Ces temps sont différents, Francis. Vous le savez très bien.

Dereham : Imaginez juste, Joanie ! Notre Kate, notre petite Kate est maintenant reine d’Angleterre.

Joan : Elle n’est plus notre Kate. Elle lui appartient. Elle appartient au roi, et ne vous avisez pas de l’oublier. Ne vous avisez pas non plus de vous mettre des petites idées dans la tête.

Dereham : Quel genre d’idée ?

Joan : Vous savez très bien de quoi je veux parler. Ces temps sont finis, Francis. Ils sont morts ! C’est une bonne vie. C’est le plus haut niveau de vie que toi ou moi n’aurions jamais pu rêver d’avoir ! Pour l’amour de Dieu, ne le gâcher pas. Ni le sien, ni le nôtre !

Dereham : Donc… où suis-je supposé dormir ?

Joan : Pas ici, pas avec nous ! Pour l’amour du ciel, vous devez demander une chambre auprès du chambellan du roi. Vous comprenez ?

Dereham : Je suppose que oui.

Joan : Qu’est-ce que cela ?

Dereham : Juste un baiser. En raison du bon vieux temps !

 

Charles marche dans les couloirs du château de Pontefract.

Charles : Qui est là ? (Il entre dans sa chambre et se sert un verre) My Lord Darcy.

Darcy : Votre Grâce.

Charles : Vous êtes mort.

Darcy : Oui, mais pas encore au repos. Les vivants ne savent pas que les morts récents sont toujours auprès d’eux. Nous allons de-ci, delà pour faire pénitence, pour s’assurer que nos proches vont bien, pendant que nous attendons notre seconde mort.

Charles : Pourquoi apparaissez-vous devant moi ?

Darcy : Je fais partie des morts. J’ai rejoint les fantômes de toutes vos victimes, Votre Grâce. Mais ne soyez pas trop en deuil, car ils ne sont pas amers. Même les enfants ne pensent à rien d’autre sauf à arrêter ce mouvement sans fin, cette cavalcade ici et là, comme des doubles de nous-mêmes. Et quand nous avons réglé tous nos comptes, les anges viennent pour nous amener dans notre endroit de repos.

Charles : J’aimerai que vous ne m’ayez pas importuné. Mais je ne veux pas que vous partiez.

Darcy : Je ne suis pas vraiment là.

Charles : Mais je peux vous voir et vous entendre. Vous êtes Darcy.

Darcy : Je ne suis pas Darcy ! Je ne suis rien ! Si vous tendiez votre main pour me toucher, vous ne rencontreriez que de l’air.

Charles : Je suis désolé de vous avoir trahi. Pardonnez-moi. Vieux Tom.

Darcy : Je ne puis faire cela. Les vivants sont si égoïstes. Ils ne peuvent penser à rien d’autre qu’à eux-mêmes.

 

Château de Windsor…

Lady Elizabeth : Qui mihi discipulus puer es…

Edward : Qui mihi… dis…

Lady Elizabeth : Edward, maintenant écoutez attentivement. Quand vous avez un tuteur, vous devez apprendre ces choses, Edward. Cupis atque… Doceri…

Edward : Cupis… Atque doc…

Lady Elizabeth : Vous voulez aller et jouer ?

Edward : Oui, si cela vous va, sœur.

Lady Elizabeth : Un jour, vous serez un grand roi, Edward. Je sais que vous le serez. Et très puissant. Mais aussi juste et miséricordieux. Je veux que vous soyez un souverain juste, et puis alors, vous serez un grand roi. Maintenant, partez et allez jouer.

Edward : Merci, Elizabeth. Et que Dieu vous bénisse !

 

 

Dereham : Mr Thomas Culpepper.

Les servantes sortent suivis de Dereham.

Culpepper : Qui est-ce ?

Catherine : Son nom est Francis Dereham.

Culpepper : Mais d’où vient-il ?

Catherine : Je l’ai connu il y a longtemps. Nous vivions tous les deux avec la Duchesse douairière. Elle m’a écrit une lettre, me recommandant ses services.

Culpepper : A quel point le connaissez-vous ?

Catherine : Qu’essayez-vous de dire ?

Culpepper : A quel point le connaissez-vous ?

Catherine : Nous étions enfant !

Culpepper : Vous n’avez jamais été une enfant. Jamais !

Catherine : Vous devriez savoir ! Ne me touchez pas ! Ne me touchez jamais comme cela ! Ne savez-vous pas qui je suis ? Ou ce que je pourrais vous faire ? Vous ne pensez pas être seul, n’est-ce pas ? J’ai une réserve d’autres amants après vous ! Maintenant sortez ! Sortez !

Culpepper : Votre Majesté.

 

 

Henry VIII : Votre Grâce !

Homme : Votre Majesté. Le dévoué clergé de l’église de Votre Majesté, et la noblesse et le loyal peuple de York, vous souhaite de tout cœur  la bienvenue. En pleine gratitude pour le pardon de Votre Majesté, pour nos douloureux péchés passés, nous espérons que Votre Majesté acceptera ces bourses d’or.

Henry VIII : Nous remercions Votre Grâce. Nous remercions York ! Est-ce que tout est prêt pour la visite du roi d’Ecosse ?

Charles : Oui, Votre Majesté. Le roi James attend de l’autre côté de la frontière. J’ai envoyé des chevaux de poste et des messages de réconfort à son égard.

Henry VIII : Pourquoi ? De quoi a-t-il peur ? Pense-t-il que nous allons le tuer ?

 

 

Lady Rochford : Et c’est le même ? Celui qui lui rendait visite la nuit ? Celui à qui elle était promise ?

Joan : Oui, ma Lady. C’est le même gentilhomme.

Dereham : Puis-je vous intéresser ?

Joan : Il n’a pas beaucoup changé.

Lady Rochford : A-t-il toujours été si familier ?

Joan : C’est sa façon de procéder.

Lady Rochford : Seigneur aidez-nous.

Dereham : Plus de vin, ma Lady ?

Catherine : Non. Merci.

Dereham : Oh, allez. Juste un petit peu ? Un autre.

Catherine : J’ai dit non, Mr Dereham. Merci.

Dereham : Christ !

Catherine : Je vais au lit. Mesdames ?

Fell : Mr Dereham, je ne sais pas qui vous êtes, mais vous n’avez pas le droit d’être si familier avec la reine d’Angleterre, ni de blasphémer en sa présence.

Dereham : Mr Fell, je connais la reine d’Angleterre bien mieux que vous.

Fell : Que voulez-vous dire, « je ne pense pas » ?

Dereham : Son nom est Catherine Howard, et je l’ai connu il y a longtemps. Nous étions très proches. Vraiment très proche.

 

Lady Elizabeth : Bonne nuit, doux Edward. Lady Bryan ! Lady Bryan ! Venez vite ! Il a de la fièvre, sentez sa tête.

Lady Bryan : Allez chercher un médecin, allez !

Servante : Oui, madame.

Lady Bryan : Envoyez un message à Lord Hertford.

Servante 2 : Oui, ma Lady.

Lady Bryan : Pauvre agneau !

 

 

Fell : Votre comportement est un scandale. Je veux que vous promettiez, Mr Dereham, qu’à partir de maintenant vous ne parlerez plus de la reine de manières qui offensent sa dignité.

Dereham : Sa dignité ! Je parlerai d’elle comme il me plaira.

Fell : Mais vous ne devez pas être si familier.

Dereham : Si familier ? Croyez-moi, je suis très familier avec elle.

Fell : Pour l’amour de Dieu, garçon ! Vous vous vantez, et vos mensonges ne font de mal qu’à vous-même.

Dereham : Mes mensonges ? Vous pensez que je mens ? Laissez-moi vous dire une chose, Mr Fell. Je connais Catherine Howard assez bien, car je l’ai eu par la chatte, mon dieu, garçon ! Et je la reconnaitrai parmi des centaines.

 

Lady Rochford lave les pieds de la reine pendant que Joan lui brosse les cheveux.

Catherine : Je veux que vous donniez un message.

Lady Rochford : A qui, Votre Majesté ?

Catherine : Vous savez qui ! Culpepper ! Dites-lui… Je dois le voir…

Joan : Ma Lady…

Catherine : Dites-lui qu’il y a un passage pour venir dans mes appartements. Dites-lui de venir demain. Quand le roi sera endormi.

 

 

Edward Seymour : Alors qu’est-ce ?

Médecin : Une sorte de fièvre tertiaire, Lord Hertford.

Edward : Est-il en danger ? Sa vie est-elle en danger ? Répondez-moi !

Médecin : Si la fièvre persiste, alors peut-être. Nous avons des remèdes, monseigneur.

Lady Bryan : Devons-nous le dire au roi ?

Edward : Non. S’il se sent contraint de raccourcir son voyage et presser son retour pour trouver le Prince parfaitement remis… Donnez-lui vos remèdes. Pour l’amour de Dieu, et pour l’amour de la paix dans ce royaume ne le laissez pas mourir.

 

Joan : C’est son cousin, n’est-ce pas ?

Henry VIII : Bonsoir, mesdames.

Catherine : Votre Majesté.

Henry VIII : Je suis désolé de vous avoir tant laissé seule. J’ai eu beaucoup à faire avec mes conseils et autres choses. Maintenant, comme vous savez, mon neveu, James, le roi d’Ecosse, doit se rendre ici aujourd’hui. Nous devons signer un traité de paix. Et puis nous retournerons tout droit à Londres. Je vous le promets.

Catherine : Je suis aux ordres de Sa Majesté. Toujours.

Henry VIII : Maintenant dites-moi. Y a-t-il quelconque signe que vous soyez enceinte ? (Catherine secoue la tête en guise de réponse) Messieurs.

Le roi part suivis par Thomas Seymour et Culpepper.

 

 

Dereham : J’ai entendu que le roi d’Ecosse arrive ! York sera plein d’Ecossais ivres avec leurs bras musclés et leurs toges. Quelle aubaine pour vous mesdames !

Catherine prend Lady Rochford par la main et l’emmène à l’écart.

Fell : Asseyez-vous, Mr Dereham.

Catherine : Avez-vous envoyé le message ?

Lady Rochford : Oui.

Catherine : Viendra-t-il ?

Dereham : Nous connaissons un Ecossais, non ? Quel était son nom ? Vous rappelez-vous ? Qui était-il ? Manox. Vous rappelez-vous de Manox ?

Fell : Mr Dereham !

Dereham : Joan, vous devez vous rappeler de Manox ? Je crois que vous et lui…

Fell : C’est assez, Mr Dereham.

Catherine : Mesdames.

Fell : Votre Majesté.

Catherine : Gentlemen.

Fell : Je devrais en informer le roi. Il a le droit de connaitre la façon misérable dont ses serviteurs traitent Sa Majesté.

Dereham : Soyez maudit, Fella ! Soyez maudit !

Fell : Mr Dereham, arrêtez cela ! Arrêtez maintenant !

 

 

Charles : Qu’est-ce que ceci, Lord ?

Lord Surrey : Oh, rien, une bagatelle.

Charles : J’ose dire que « la bagatelle » de monseigneur Surrey sera un jour perçut comme une de nos meilleure poésie.

Lord Surrey : Alors j’ose dire que Votre Grâce peut le lire. C’est une traduction, dans la forme d’un sonnet, de l’une des épigrammes de Martial. C'est-à-dire, bien sûr, le poète Romain, mais cela n’a pas d’importance. C’est à propos de la vie heureuse. Le Nombre d’Or.

Charles : « Les vies heureuses sont celles, je trouve que les riches désertent, qui n’ont pas de douleurs, où la terre est féconde ; et l’esprit calme où l’ami équitable ; ne trouble, ni ne tient rancune qui n’est pas soumise au règne et à la gouvernance sans maladies, où la vie est saine où la sagesse s’est joint à la simplicité et la nuit est libérée de toutes ses attentions. » L’esprit calme. La nuit libérée de toutes ses attentions. La sagesse s’est jointe à la simplicité. Mon Dieu, comme je souhaite que ces choses soient réelles.

Lord Surrey : Laquelle de ces choses n’avez-vous pas, Votre Grâce ?

Charles : Je n’en ai aucune.

Lord Surrey : Alors vous êtes comme moi. Et comme tous les Romains. Et tous les barbares. Et toutes les générations avant nous… Et toutes celle à venir. Car qui ne désire, ni n’attend, de tous leurs cœurs d’avoir l’esprit calme ? Citez-moi une seule âme qui l’ai déjà trouvé.

 

La reine Catherine attend Culpepper.

Catherine : Thomas.

Culpepper : Vous avez changé d’avis, alors ?

Catherine : Non, non. Je vous aime. Je vous l’ai dit. Il me tarde plus que tout, de vous voir. Cela fait mourir mon cœur, lorsque je ne peux pas vous voir.

Culpepper : Je vous aime, aussi. Mais ce Dereham, vous devez vous débarrasser de lui.

Catherine : Oui, je sais. Et je le ferai. Je vous le promets. Quand nous serons de retour à Londres. Vous n’êtes plus en colère contre moi ? Je vous en prie ne soyez pas en colère contre moi. Je veux être à vos ordres.

Culpepper : Vous savez ce que je veux, faites-le ! (Elle le pousse sur le lit et lui déboutonne son pantalon) Oui. Ah, oui. C’est ça, ma douce. Ma douce petite folle.

 

 

Charles : Le cadeau de Votre Majesté au roi d’Ecosse.

Le roi Henry VIII attend le roi d’Ecosse.

Henry VIII : Bien ! Qu’avez-vous à dire ? Dites-le !

Homme : Majesté, le roi d’Ecosse ne viendra pas. Il est retourné à Edimbourg. Mais pire encore ! O que Dieu puisse leur pardonner ! Une armée Ecossaise a traversée la frontière et elle harcèle notre peuple, à détruire les champs et en brûlant les granges, et en tuant tous ceux qui s’opposent à eux.

Henry VIII : Vous commanderez nos troupes à la frontière pour commencer les représailles, en détruisant, brûlant et tuant. Trois maux pour chacun qu’ils nous auront causé. Me comprenez-vous ?

Thomas Seymour : Oui, Votre Majesté, je m’empresse d’aller exercer vos ordres sur le champ.

Henry VIII prend le cadeau destiné au Roi d’Ecosse et le jette à terre de colère.

Homme 2 : Majesté.

Henry VIII, se jetant sur lui : Que voulez-vous ? Parlez ou je vous arrache la langue !

Homme 2 : Je suis venu vous dire que votre fils, Prince Edward, est gravement malade à Windsor.

Le roi part en vitesse.

 

Le roi arrive à Windsor pour voir son fils, le Prince Edward.

 

Lady Mary prie pour son frère.

Lady Mary : Saint père, ayez pitié de mon pauvre frère Edward. Qui sedes ad dexteram Patris Filim.

 

Le roi dort aux côtés de son fils quand celui se réveille et joue avec les cheveux de son père.

Henry VIII : My Lord, appelez l’évêque de Londres. Dites-lui de préparer une messe spéciale dans la chapelle royale, pour prier Dieu pour mon fils et pour ma femme.

Edward Seymour : Oui, Votre Majesté.

 

Gardiner : Au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit. En ce jour de Toussaint, Sa Majesté veut remercier Dieu de l’avoir béni en lui offrant une si parfaite compagne, la reine Catherine. Des propres mots de Sa Majesté : « Je remercie toi, Oh Seigneur qui après de si nombreux accidents étranges qui sont tombés sur mes mariages, vous avez été heureux de me donner la femme si entièrement conforme à mes envies que j’ai maintenant. » Gaudeamus omnes in Domino, diem festum celebrantes sub honore sanctorum omnium…

Quelqu’un pose une lettre derrière le roi.

 

FIN

Kikavu ?

Au total, 32 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

belle26 
25.06.2023 vers 16h

wolfgirl88 
09.07.2022 vers 16h

parenthese 
30.06.2022 vers 10h

whistled15 
07.01.2022 vers 16h

Mathry02 
19.04.2020 vers 13h

catgir2 
09.06.2018 vers 21h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Sois le premier à poster un commentaire sur cet épisode !

Contributeurs

Merci au rédacteur qui a contribué à la rédaction de cette fiche épisode

grims 
Ne manque pas...

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Nouveau sondage

Nouveau sondage
Locksley a eu la gentillesse de mettre en place un nouveau sondage que je vous propose. Cette fois,...

Animation Doctor Who : Un personnage de la série dans le Tardis ???

Animation Doctor Who : Un personnage de la série dans le Tardis ???
Le 14ème Docteur vient de reprendre les commandes du Tardis, mais ce dernier est lassé de n'avoir...

Nouveau sondage autour de la disparition de la reine Elizabeth

Nouveau sondage autour de la disparition de la reine Elizabeth
La Reine Elizabeth nous a quittés. En digne descendante des Tudors, elle laisse une empreinte...

Nouveau sondage

Nouveau sondage
Un nouveau sondage est disponible ; c'est cinto qui nous le propose :  comment qualifieriez-vous...

The Tudors disponible en intégralité sur MyTF1

The Tudors disponible en intégralité sur MyTF1
Les 4 saisons de la série The Tudors sont disponibles sur My TF1 à partir du 12 novembre et ce...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage
HypnoRooms

sossodu42, 04.05.2024 à 18:06

Bonsoir, une nouvelle bannière pour le quartier HPI attend vos votes merci

ShanInXYZ, 04.05.2024 à 18:09

Doctor Who ? C'est le nouveau jeu du quartier, un docteur à retrouver, à vous de jouer

choup37, 04.05.2024 à 21:22

Nouveau design sur Kaamelott, on attend vos avis

langedu74, Avant-hier à 21:15

Hello ! Une nouvelle session du ciné-émojis vient d'être lancée, rendez-vous sur HypnoClap pour deviner le film

Sonmi451, Hier à 13:33

Nouveau design' dans Gilmore Girls, hésitez pas à donner votre avis!

Viens chatter !