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#401 : Nouvelle Jeunesse

Il n'a pas plu en Angleterre depuis plus de deux mois, mais cela n'empêche pas Henry VIII d'épouser la jeune Katherine Howard tout juste âgée de 17 ans. Son ascension au titre de reine boulverse la cour, mais surtout le coeur du valet Thomas Culpeper.

 

 

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The Tudors Season 4 (2010) Official Trailer VO

The Tudors Season 4 (2010) Official Trailer VO

  

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Titre VO : Moment of Nostalgia - Titre VF : Nouvelle Jeunesse

Diffusion US : 11 avril 2010

Diffusion FR : 7 Février 2011        

Réalisateur : Dearbhla Walsh

Écrit par : Michael Hirst

Palais de Whitehall, Londres, Août 1540…

Chapuys : A l’attention de l’empereur : il n’a pas plu depuis 2 mois. C’est l’été le plus chaud qu’on ait connu. Cela cause bien des désagréments aux 500 sujets du roi incarcérés pour hérésie. Sa Majesté démontre sa perversité, exécutant à la fois luthériens et catholiques, le même jour. Rien ne détourne le roi de sa quête amoureuse. On raconte qu’il a déjà épousé en secret Catherine Howard et souhaite la présenter demain à la cour.

 

Henry VIII : M. Culpepper.

Culpepper : Majesté.

Henry VIII : Lady Rochford.

Lady Rochford : Majesté.

Il entre dans la couche où il trouve Catherine, nue sur le lit.

Henry VIII : Catherine.

Catherine : Me rejoindrez-vous, Monseigneur ?

 

Le roi organise un bal pour présenter la nouvelle reine.

Valet : Le roi !

Le roi arrive main dans la main et rigolant avec Catherine Howard.

Henry VIII : Milady.

Catherine : Majesté.

Thomas Seymour : Qui parle avec Chapuys?

Edward : Le fils de Norfolk, comte de Surrey. Le comte était en France, s’entraînant à la galanterie. Il s’essaie à la poésie et au libertinage.

Chapuys : Monseigneur.

Charles : Excellence.

Chapuys : Votre Grâce est distraite ?

Charles : Je pensais à ceux qui ne sont plus ici parmi nous. Un instant de nostalgie, même pour mes ennemis. Thomas Boleyn est mort récemment.

Chapuys : Oui. Il n’y avait que les fantômes de ses enfants pour le pleurer.

Henry VIII : Votre Grâce. Ambassadeur Chapuys. Nous sommes ravis des lettres de créances du roi François. Bienvenue. Je vous présente ma nouvelle épouse. J’ai été séduit par sa conduite honorable, d’une pureté… toute virginale. Il est incroyable qu’un tel joyau de féminité puisse me témoigner un amour si parfait. Un amour qui m’apportera la sérénité à laquelle j’aspire et par la suite, les fruits issus de cette union. A la reine Catherine. Bien, mangeons ! J’ai faim !

Charles : Votre Majesté, le comte de Surrey.

Henry VIII : Bienvenu à la cour, Lord Surrey. Voici mon épouse.

Lord Surrey : Et ma nièce, je crois.

Catherine : Messire.

Henry VIII : Désolé.

Lors Surrey : Majesté.

Chapuys : Vous êtes le nouvel ambassadeur de France. Dites-moi, Monsieur Marillac, qu’a dit votre roi en apprenant que Sa Majesté s’était défaite de l’ancienne reine ?

Marillac : Il a pas dit grand-chose. Il a juste soupiré avant d’ajouter : « Ah ! »

Henry VIII : Voulez-vous danser ? Allez-y. (Catherine se lève) Attendez. Charles. (Charles va donc danser avec la reine Catherine) Monsieur Marillac.

Marillac : Majesté.

Henry VIII : Dites à votre maître que la mort du Dauphin, son fils aîné, m’a attristé.

Marillac : Majesté. Sa Majesté suggère un mariage entre son second fils, Henry, Duc d’Orléans, et votre fille, Lady Mary.

Marillac : Pardon ?

Henry VIII : Le sujet est récurrent. Pardonnez. Vous êtes étranger à cela.

Marillac : Savez-vous son âge ?

Henry VIII : 17 ans. En avez-vous parlé à votre maître ? Qu’en dit-il ? Il doit me croire fou. Ou bien, il est vraiment jaloux.

 

Catherine : Approchez-vous, Mesdames ! Venez voir ça ! Le roi me l’a fait envoyer. Maintenant… Promettez que dorénavant, puisque vous êtes assujetties, vous vous habillerez à la française, comme moi. Vous promettez ?

Servante : Oui, Votre Majesté ! Nous sommes plus qu’heureuses de servir Votre Majesté.

Catherine : Lady Rochford.

Lady Rochford : Milady. Une lettre vient d’arriver pour vous. Qu’est-ce ?

Catherine : Rien. Juste une vieille amie, Joan Bulmer. Elle a appris pour « ma grande destinée », et me demande de la faire venir à la cour. Elle dit que certaines circonstances l’ont conduite à « la plus grande souffrance, ainsi qu’à une vie misérable. »

Lady Rochford : Vous allez la faire chercher ?

Catherine : J’y réfléchirai, Lady Rochford. Maintenant mesdames, si vous essayiez vos nouvelles robes ?

 

Lord Surrey : Encore une chose amusante sur les Français. Pour célébrer le solstice d’hiver à Paris, ils font un feu de joie, au sommet duquel ils mettent un baril, une roue, des guirlandes, un panier plein de deux douzaines de chats, et un renard qui seront brûlés vif. Pour le plaisir du roi ! J’ai même vu le roi François l’allumer avec une torche enveloppée dans du velours rouge. Bien sûr !

Charles : Après avoir été absent si longtemps, comment trouvez-vous la cour ?

Lord Surrey : Je la trouve pleine de méchantes créatures. Beaucoup d’entre elles sont au service de Sa Majesté.

Charles : De qui parlez-vous ?

Lord Surrey : De ces hommes de vile naissance : avocats, hommes d’université, intrigants machiavéliques, dont le seul désir est la destruction de la noblesse de ce pays. Et je les déteste… tous.

Charles : Vous parlez des Seymour ? On ne peut pas oublier que la sœur a donné un héritier au roi. Maintenant que vous êtes là, qu’allez-vous faire ?

Lord Surrey : Surpasser les faits et gestes de mon père et mon grand-père.

Charles : C’est une haute ambition, Milord.

Lord Surrey : Je suis un Howard. C’est ce qu’on attend de moi. Depuis toujours. Et je n’échouerai pas.

 

Henry VIII est à la chasse avec Charles.

Charles : Majesté, vous n’avez pris que quelques lapins et un cerf, mais vous souriez.

Henry VIII : Pourquoi ne serais-je pas heureux ? Vous avez vu la reine. Tout homme à qui elle s’offrirait ne serait-il pas toujours heureux ?

Charles : Il serait au-delà du bonheur. Au-dessus de tout.

Henry VIII : Je me sens comme un homme nouveau. Je ne suis plus agacé par les choses qui m’agaçaient auparavant. Ma jambe commence même guérir. Le sexe est un grand remède.

Charles : En effet. Vous êtes très chanceux.

Henry VIII : Comment va Catherine ?

Charles : Elle va bien. Même si elle ne m’aime plus comme jadis. Nous vivons séparément.

Henry VIII : Prenez une maîtresse.

Charles : A choisir, je préfèrerais qu’elle me revienne.

Henry VIII : Je veux présenter la reine bientôt. Je veux que les gens la voient comme moi.

Charles : Majesté.

Henry VIII : Et son parent, Lord Surrey. Je veux en faire une échanson, lui montrer l’estime qu’on lui porte.

Edward : C’est sûr que Son Excellence sera reconnaissante.

Henry VIII : Non, Milord. Il le verra comme un droit imprescriptible. Maître Culpepper ! Faites nettoyer cela et préparer un bon repas.

Culpepper : Oui, Majesté. Rabatteurs !

 

Lady Rochford : Majesté. Lady Mary.

Catherine : Lady Mary.

Lady Mary : Madame.

Catherine : C’est un tel plaisir de vous rencontrer. Le roi parle souvent de vous. Non, tout le temps, avec une telle affection… Mon vœu le plus cher est que nous nous apportions… bonté ainsi qu’affection… et que nous soyons proches. Après tout, Lady Mary, vous êtes ma belle fille.

Lady Mary : Je porterai attention à Votre Majesté à chaque fois que Votre Majesté m’invitera.

Catherine : Merci. Resterez-vous ? Mes servantes ont fait des gâteaux.

Lady Mary : Non, je vous remercie. Passez une bonne journée. Madame.

Lady Rochford : Votre vieille amie est ici : Mademoiselle Joan Bulmer.

Joan Bulmer : Catherine ! N’es-tu pas la femme la plus chanceuse du monde ?

Catherine : Joan, je…

Joan : Tu n’es pas ravie de me voir ?

Catherine : Bien sûr que je le suis.

Joan : Nous étions si proches. Tu sais l’amour sincère que t’ai toujours porté. Tu vas me donner une position, je suppose ?

Catherine : Je peux. Mais il faut comprendre…

Joan : Autrement, je végéterai dans ma situation. Dans ma misère. Dis que tu ne me renverras pas. Tu te rappelles quand vous savez qui entrait, la nuit, puis se glissait dans ton lit ?

Catherine : Pour l’amour de Dieu, attention à ce que tu dis.

Joan : Mais tu feras de moi l’une de tes suivantes ? Douce Catherine.

 

Le roi réunit le Conseil.

Henry VIII : Mes Lords, de nouveaux rapports parlent de perturbations en France. Une querelle a éclaté entre la garnison française de Ardres et notre garnison de Guisnes. Les Français ont construit un château à Ardres, ainsi qu’un pont dans le Calaisis. Dès que nos soldats l’ont démoli, les Français l’ont reconstruit. Je dois montrer aux Français que je ne me retirerai pas d’une bataille où j’ai été provoqué ! C’est pour cela que j’envoie Seymour et le Comte de Surrey à Calais. Ils emmèneront la garnison, des hommes et l’artillerie, et feront une démonstration de force devant Ardres. Que les Français se décident à renoncer… ou non.

 

La reine Catherine s’amuse avec ses servantes et des pétales de roses.

Lady Rochford : Milady. M. Thomas Culpepper est ici.

Catherine : M. Culpepper.

Culpepper : Votre Majesté. Le roi m’envoie.

Catherine : Venez.

Culpepper : Sa Majesté vous fait savoir que vous l’escortez pour une visite du domaine de Sir William Paget dans le Berkshire, pour votre plaisir.

Catherine : Je suis très reconnaissante envers Sa Majesté et j’attendrai avec hâte cette visite.

Culpepper : Sa Majesté vous fait aussi savoir qu’il a fait préparer le château de Baynard comme douaire.

Catherine : Où se trouve ce château ?

Culpepper : Ici à Londres, sur la rive Nord de la Tamise, près de la Fleet Tower. Vous avez dû le voir.

Catherine : Est-il grand ?

Culpepper : Oui il est très grand.

Catherine : Dans ce cas, dites à Sa Majesté que je lui suis très très reconnaissante. Je ne peux imaginer posséder un château.

 

Voix : Puis-je recommander à Votre Majesté de prendre une action décisive contre les Français, en honorant mon frère du commandement ?

 

Culpepper : Sa Majesté désire aussi que vous acceptiez ce cadeau.

Catherine : Dites à Sa Majesté que…

Culpepper : Que vous êtes très, très, très reconnaissante.

Catherine : Oui. Je ne sais à qui me confier, M. Culpepper. Quand je sors, et quand j’irai faire cette visite avec le roi, je… n’ai pas l’habitude que les gens… me regardent. Et parfois… j’aimerais qu’ils évitent.

Culpepper : Laissez les hommes vous regarder, car ils vous regarderont. Vous n’y pouvez rien. Votre Majesté. Lady Rochford.

 

Catherine joue avec des marionnettes sous le regard amusé d’Henry VIII.

Catherine : Votre Majesté. Bonjour, Milady. Je vous aime. Embrassez-moi. Non ! Embrassez-moi s’il vous plait. Bon, d’accord. Venez ici. Oh, Milady ! Oh, ma reine ! Majesté !

Elle rejoint le roi sur le lit…

 

Henry VIII : Je vais m’absenter un temps. M. Risley vous fournira un itinéraire.

Edward : Oui, Votre Majesté.

Henry VIII : J’ai aussi l’intention de convoquer le Conseil pendant mon absence. Les Conseillers devront y être ou avoir une très bonne raison.

Edward : Majesté.

Henry VIII : Voici mes instructions. Autre chose : pendant notre absence, je veux commencer les embellissements du palais. Il y aura une nouvelle façade le long de la rivière, des appartements pour Lady Mary, et une maison des banquets. Maudite chaleur…

Edward : Pardon, Votre Majesté ?

Henry VIII : Dites-moi Messire, qui est actuellement détenu à la Tour ?

Edward : Lord Grey, accusé d’abus de pouvoir en Irlande. Lord Lisle, pour la même raison à Calais. Et Sir John Neville qui mena, Votre Majesté s’en souvient, les troubles récents dans le Nord, pour lesquels il a été arrêté. Il y a aussi un autre noble, le cousin de la reine, Lord Dacres.

Henry VIII : Pour quel crime ?

Risley : Votre Majesté, Lord Dacres est un jeune homme de 23 ans, qui avec quelques amis, et après avoir bu, s’en est pris à un vieil homme et l’a tué. Son père et d’autres membres de sa famille ont écrit à Sa Majesté vous suppliant de le gracier en raison de son jeune âge.

Henry VIII : Les 3 premiers seront exécutés pendant mon absence. Lord Dacres est un cas à part. Il a déshonoré sa lignée en se comportant en criminel. Et je veux donc qu’il soit traité comme tel. Qu’il soit traîné dans les rues jusqu’à Tyburn pour y être pendu en public, à la vue de tous.

Edward : Oui, Votre Majesté.

Henry VIII : Va-t-il enfin pleuvoir pour l’amour de Dieu ?

 

Valet : Lady Hertford, le Comte de Surrey, Milady.

Lady Hertford : Messire. Que puis-je faire pour vous ?

Lord Surrey : Je pensais voir le Comte ici. Je pars pour la France. C’est un dur à cuire. Je voulais ses conseils.

Lady Hertford : Mon mari est au Conseil avec le roi.

Lord Surrey : Une de mes connaissances m’a parlé de vous, faisant un tel tableau de vos vertus et vos talents, que je voulais faire connaissance. Je viens de rentrer de France et je connais intimement très peu de gens à la cour.

Lady Hertford : Eh bien, nous voici présentés. Si c’est ce que vous vouliez ? Je dirai à mon mari que vous souhaitez lui parler.

Lord Surrey : Merci. Milady.

 

Catherine : Sir Edward ! Ces souliers doivent être bien rangés et soigneusement entretenus.

Sir Edward : Oui, Milady.

Servante : Votre Majesté, le roi est là !

Catherine : Eh bien !

Henry VIII : Mon cœur, voici deux personnes venues se présenter. Lady Bryan.

Lady Bryan : Votre Majesté.

Henry VIII : Voici mon fils, le prince Edward. Venez ici mon enfant. Voici ma nouvelle reine, Catherine. Dis-lui bonjour.

Edward : Bonjour, Votre Majesté.

Catherine : Quel adorable garçon ! Bonjour, Votre Grâce. Je suis ravie de vous rencontrer.

Edward : Merci.

Henry VIII : Il va bien ? Il mange bien ? Souffre-t-il de la chaleur ? Malgré la canicule, il doit toujours être protégé des courants d’air.

Lady Bryan : Il va bien, et tous les soins nécessaires à son confort sont pris.

Henry VIII : Cela étant dit, ne le gâtez as trop ! Vas-y. Et sois sage, tu m’entends ?

Edward : Merci Sire. Au revoir, Madame.

Henry VIII : Bienvenue, Elizabeth. Voici ma fille, Lady Elizabeth.

Elizabeth : Votre Majesté, c’est un honneur de vous rencontrer et de vous souhaiter joie et bonheur.

Catherine : C’est aussi un honneur de vous rencontrer, Lady Elizabeth. Vous êtes une très jolie jeune demoiselle.

Elizabeth : Merci, madame.

Catherine : Je veux vous offrir ceci. Ils n’ont guère de valeur, mais vous feront penser à moi.

Elizabeth : Votre Majesté est très généreuse. Je le chérirai toujours. Votre Majesté.

Henry VIII : Faites vos bagages, nous partons demain. Madame.

 

Edward Seymour : A nous, M. Risley..

Risley : Les arrêts de mort, Lord Hertford. Lord Grey. Lord Lisle, Sir John Neville et Lord Dacres. J’ai pitié de lui pour son âge. Il parait que les juges ont pleuré en lisant sa sentence.

Edward : Que Dieu nous protège, M. Risley, des juges en pleurs.

Risley : Messire.

 

Lady Hertford : Surrey vous a parlé avant de partir ?

Edward : Non. Depuis son retour le Comte a dit à tout le monde qu’il nous considère comme des parvenus. Se pourrait-il qu’il traite avec vous ?

Lady Hertford : Peut-être. Pourquoi est-ce important ?

Edward : Surrey est héritier d’un grand titre et d’une grande fortune. Sa famille est de sang royal. Même vous pouvez voir l’intérêt de traiter avec lui.

 

Château de Baynard, Berkshire…

Henry VIII : Sir William ? La reine et moi vous remercions de ce splendide accueil.

Sir William : Votre Majesté est trop généreuse. Nous sommes honorés de votre visite.

Henry VIII : Sir Richard.

Sir Richard : Votre Majesté. J’arrive de la cour. Des nouvelles de France. Apparemment, peu après mon arrivée Sir Thomas Seymour et Lord Surrey, ont fait une démonstration de force, et ensuite des ouvertures au gouverneur français. Il y a eu échange de cadeaux et les Français ont été invités à regarder de la lutte. Et depuis, au lieu de ne parler que de guerre, on ne parle plus que de vouloir vivre en paix.

Henry VIII : Alors, c’est pour le mieux. Pourtant, Sir Richard, je me sens déçu. J’ai faim de guerre. Je n’ai connu ses joies qu’une fois, il y a bien longtemps. C’est drôle, je pensais que les Français me feraient plaisir cette fois.

Sir Richard : Majesté.

 

Le roi est au lit avec son épouse.

Henry VIII : Etes-vous heureuse ? Avez-vous tout ce que vous voulez, tout ce dont vous avez besoin ? Dites-moi.

Catherine : Oui, tout. Il y a une chose.

Henry VIII : Laquelle ?

Catherine : Il n’y a que… Lady Mary ne me montre pas de respect. Et je pense qu’elle devrait me respecter.

Henry VIII : Elle le fera. Croyez-moi. Laissez-lui du temps. C’est nouveau pour elle, mais elle s’habituera à vous. Puis elle vous aimera.

Catherine : Je l’espère.

Henry VIII : Catherine, Catherine. Je suis fatigué. Très fatigué. Une dure journée m’attend demain. Bonne nuit mon amour. Dormez bien.

Catherine : Bonne nuit Votre Majesté.

Henry VIII : Bonne nuit, Milady.

Joan Bulmer rejoint Catherine dans son lit.

Catherine : Joan ! Qu’y a-t-il ?

Joan : Ne t’inquiète pas. Je ne reste pas. J’ai juste envie de parler.

Catherine : De quoi ?

Joan : C’était comme ça, avant. Toi et moi, ensemble.

Catherine : Fais attention à ce que tu dis.

Joan : Je n’en parle qu’à toi. Alors, ils entraient tous les deux, un pour toi, l’autre pour moi. Et tous ces rires et ces soupirs dans le noir… Vous vous embrassiez, unis l’un à l’autre comme deux moineaux.

Catherine : Il n’y avait aucun mal à ça. C’était entendu. Nous devions nous marier.

Joan : Tu l’as dit au roi ?

Catherine : Ne sois pas stupide. Il n’a pas besoin de savoir ce qui s’est passé avant. Et si tu en parles à quelqu’un, je jure que…

Joan : Penses-tu que je n’aime pas être une personne en vue à la cour ?

Catherine : Alors jure sur ton honneur et sur ta vie, que tu n’en parleras à personne, pas même aux autres dames d’honneur.

Joan : Oui, Votre Majesté. Je le jure. Honnêtement.

Catherine : Retourne te coucher.

Joan : Te souviens-tu de ceci ?

Catherine : Je suis une reine. Fais ce que j’ordonne.

 

Sir Edward : Sir William est fort aimable de nous ouvrir sa cave.

Rich : Je pensais, Sir Edward, que vous l’aviez ouverte vous-même.

Sir Edward : J’avais soif ! J’ai encore soif !

Culpepper : Elle est dévergondée.

Rich : Qui donc ?

Culpepper : Vous savez de qui je parle. La reine Catherine. C’est une boule de feu.

Rich : Trop brûlante pour vous, M. Culpepper.

Culpepper : Vraiment ? Osez prétendre que vous ne l’imaginez pas dévêtue. Imaginez son corps nu. Ses seins. Ses cuisses. Son joli petit cul rebondi. Nom de Dieu.

Rich : Toutes ces choses appartiennent au roi. Bonne nuit, messieurs. A votre place je n’abuserais pas davantage de l’hospitalité de Sir William.

Culpepper : Je n’arrive pas à boire assez pour la chasser de mes pensées. Demain, nous irons chercher quelque chose pour étancher cette soif.

 

Culpepper part à cheval avec d’autres sujets du roi.

Culpepper : Holà !

Femme : Bonjour, monsieur.

Culpepper : Bonjour. Qui es-tu ?

Femme : La femme du gardien, monsieur.

Culpepper : Et où est ton mari ?

Femme : A la foire, monsieur.

Culpepper : Quelqu’un est là ? Tes enfants ?

Femme : Non, monsieur. J’avais une fille, mais elle est morte. Il n’y a personne d’autre. (Ils descendent tous de cheval) Je peux vous aider ?

Culpepper : Tu peux me rendre un service, tu y prendras plaisir.

Femme : Non, monsieur !

Culpepper : Sais-tu qui je suis ? Un gentilhomme de la cour. Je sers le roi. Allons à l’intérieur.

Femme : Non ! Si vous êtes un vrai gentilhomme, vous n’essaierez pas de me forcer. Vous partirez, puisque je vous le demande.

Il la gifle violemment. Elle essaie de partir mais ils la rattrapent.

Culpepper : Tenez-la. (Il se baigne quand un homme arrive) Qui es-tu ?

Homme : M. Roper, monsieur. Le gardien.

Culpepper : M. Roper. Que diable me voulez-vous ?

Roper : Vous savez très bien ce que je veux, monsieur. La justice. Je sais ce que vous avez fait. Je vous emmène chez le shérif. Venez, monsieur.

Culpepper : Ne me touche pas. Tu devrais connaître tes maîtres. Retourne à ta porcherie.

Roper : J’ira chercher le shérif moi-même, dont la justice vaut mieux que la vôtre !

Culpepper : N’importunons pas le shérif. Combien pour ton silence ? Allons. Quel mal a été fait ? Voici une couronne en or pour acheter une douzaine de porcs et oublier l’affaire.

Roper : Non, monsieur. La honte serait toujours là dans les yeux de ma femme. Et dans mon âme.

Culpepper le tue avec son épée.

Culpepper : Maudit imbécile.

 

Lord Surrey : Je dois dire que votre invitation m’a surpris.

Lady Hertford : Vraiment ? J’aurais cru qu’il en fallait bien plus pour vous surprendre, messire.

Lord Surrey : Il est vrai que j’ai vu bien des choses dans ma vie. Mais les gens peuvent encore me surprendre.

Lady Hertford : Je vous ai invité car je désire que nous soyons amis.

Lord Surrey : Quel genre d’amis ?

Lady Hertford : De bons amis.

Lord Surrey : Qui voudrait être détesté ? Les gens sont bons lorsqu’ils ont peur. Lorsqu’ils n’ont pas peur… ils peuvent être ce qu’ils veulent. Je n’ai pas peur. Je n’aurai jamais peur.

 

La reine Catherine et ses servantes jouent dans la boue quand Charles et le roi arrivent.

Henry VIII : Catherine Howard !

Catherine : Votre Majesté !

Henry VIII : Mes conseillers arrivent.

Catherine : Je devrais me laver.

Henry VIII : Oui.

Il l’embrasse, lui donne sa pomme et rigole.

 

Le roi à une nouvelle fois réunit le Conseil.

Henry VIII : Messieurs. Messires. Votre rapport, Lord Hertford ?

Edward : Votre Majesté, la peste s’est déclarée en ville durant votre absence, mais elle se termine, grâce à Dieu. Les travaux ordonnés par Votre Majesté ont débuté. Les exécutions de Lord Grey, Lord Lisle, Sir John Neville et Lord Dacres ont eu lieu selon le désir de Votre Majesté.

Henry VIII : Assis. Messires. Concernant les 500 hommes emprisonnés pour hérésie, je désire qu’ils soient pardonnés et donc libérés.

Charles : Votre Majesté montre une grande charité.

Henry VIII : Oui ? Notre Seigneur ne commande-t-il pas de ne pas oublier la miséricorde et la foi ? Comment va mon fils ?

Edward : Le prince Edward se porte très bien, Votre Majesté.

Henry VIII : Le roi François a officiellement proposé un contrat de mariage entre son fils, Henry, Duc d’Orléans et Lady Mary. Nous ne pouvons croire en ses intentions quand nous pensons qu’il projette d’envahir ce Royaume. Les évènements de Calais n’étaient qu’un test. Nous devons dont renforcer nos défenses et favoriser l’empereur. Maintenant, concernant la reine Catherine. Je veux lui attribuer les terres et les manoirs qui étaient à Jane Seymour. De plus, certains domaines et biens de Thomas Cromwell lui seront également légués. Ses emblèmes seront placés dans tous les palais, et elle devra désormais être traitée avec les égards dus à la reine d’Angleterre.

 

Le roi est au lit avec son épouse.

Henry VIII : Qu’y a-t-il ?

Catherine : Ecoutez. Vous entendez ? Il pleut ! Il pleut !

Henry VIII : Où allez-vous ?

Catherine : Il pleut, Henry ! Il pleut !

Le roi se lève et regarde, par la fenêtre, sa femme sous la pluie.

 

FIN

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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