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#302 : Le Pardon Royal

Le roi envoie Brandon traiter avec les rebelles, son armée est en sous nombre et mal équipée . Pendant ce temps, le roi prend une nouvelle maîtresse Lady Ursulla Misseldon qui lui soigne ses blessures de tournoi. Mary retrouve enfin son père grâce aux actions de Jane.

 

 

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Titre VO : The Northern Uprising - Titre VF : Le Pardon Royal
Diffusion US : 12 avril 2009
Diffusion FR : 18 juillet 2010

Réalisé par: Ciaran Donnelly
Ecrit par: Michael Hirst
Acteurs secondaires: Sarah Bolger (Princesse Marie), Max Bown (Edward Seymour), Mark Hildreth (Reginald Pole), Charlotte Salt (Lady Ursula Midelton)

 GENERIQUE

 

Cromwell et Rich parlent...

Rich : Quelles sont les nouvelles ?

Cromwell : Oh ! Cette histoire ressemble à une mauvaise fièvre. Un jour tout va bien, et le lendemain tout va mal. Avec la promesse d’un pardon et la menace de l’avancée de l’armée royale, les rebelles du Lincolnshire se sont dispersés et sont rentrés chez eux.

Rich : Et le Yorkshire ?

Cromwell : Dans le Yorkshire et tout le Nord, nous sommes confrontés à la pire insurrection  jamais été vue auparavant. Les rebelles ont pris la ville de York il y a trois jours, et même dit la messe dans la cathédrale... On dit qu’ils ont l’intention de marcher sur le Sud.

 

Darcy écrit une lettre au roi Henry VIII.

Darcy : « Majesté, je vous écris à propos d’un sujet brûlant. Nous avons eu vent qu’une armée de pèlerins marchaient en direction du château de Pontefract qui est sous mon commandement. J’ai le regret de vous dire que je ne peux défendre le château sans un renfort d’hommes et d’armes. En tant que gouverneur des Marches de l’Est et membre loyal du Conseil de Votre Majesté je supplie Votre Majesté d’envisager de négocier avec ces pèlerins. Votre humble et dévoue serviteur, Darcy. »

 

Henry VIII est allongé sur son lit et fait soigner sa plaie.

Henry VIII : Qu’est-ce que c’est ? Qu’avez-vous trouvé ?

Médecin : Un éclat d’os, Majesté.

Henry VIII : Avant vous me disiez que c’était un ulcère. Que c’était facile à soigner !

Médecin : Une blessure comme celle-ci, Majesté…

Henry VIII : Seigneur ! Avouez que vous ne savez pas ce que c’est, avouez... Avouez !

Médecin : Votre Majesté ne doit pas s’inquiéter. Nous appliquerons un cataplasme pour faire remonter tous les éclats d’os à la surface. Puis nous envisagerons d’autres remèdes afin de guérir définitivement la blessure de Votre Majesté.

Henry VIII : Vous vous moquez de moi. Tout le monde se moque de moi ici. Sortez. Sortez !

Médecin : Majesté…

Henry VIII : Vous n’êtes qu’une bande de charlatans. Je me soignerai moi-même.

 

Charles arrive avec ses hommes dans à un point de rendez-vous...

Maire : Votre Grâce.

Charles : Monsieur, on m’avait promis de l’artillerie quand j'arriverais ici. Mais je ne vois pas de fusils.

Maire : Votre Grâce, nous avons des fusils mais nous n’avons pas pu trouver de chevaux et de charrettes pour les transporter.

Charles : Peut-être ne comprenez-vous pas. Je suis chargé de la plus pressante des affaires du roi. Et si vous n’êtes même pas en mesure de vous procurer des chevaux pour Sa Majesté alors comment pouvez-vous prétendre être le Maire de Londres ?

Maire : Votre Grâce, je voulais pas provoquer de panique parmi le peuple en réquisitionnant chevaux et charrettes.

Charles : Imbécile ! Je vous charge personnellement de trouver suffisamment de chevaux d’ici deux jours et de faire parvenir les fusils à notre armée, ou bien, que Dieu me soit témoin, la responsabilité sera entièrement vôtre et avec un peu de chance, Monsieur le Maire, j’aurai de la chance de vous voir vous faire éviscérer à Tyburn !

 

Appartements de Jane...

Jane : Lady Rochford.

Lady Rochford : Madame, le roi doit encore garder la chambre sur ordre de ses médecins, et vous fait part de ses regrets en espérant que vous vous portez bien.

Jane : Je m’inquiète tant pour lui. Surtout par ces temps troublés.

Lady Rochford : Votre Majesté a bien raison. Ces rebelles ne sont que des gueux complètement coupés de la vraie religion. Ils veulent nous ramener aux âges sombres de l’ignorance et de la superstition. Et par la force ! J’espère qu’avec l’aide de Dieu ils seront bientôt mis hors d’état de nuire.

Jane : Oui. Lady Rochford, il y a quelque chose que j’aimerais que vous arrangeriez pour moi. Je suis certaine que cela fera un immense plaisir au roi.

 

Château de Pontefract, Yorkshire, Nord de l’Angleterre.
Du haut du château, Darcy voit les rebelles s’approcher.

Archevêque : Mon Dieu, Lord Darcy. Quel spectacle, en vérité ! Ces espèces de rebelles à Sa Majesté le roi arborant effrontément leurs insignes de honte !

Darcy : En effet, Votre Grâce. Jamais de toute ma vie je n’aurais pensé voir une chose pareille.

Archevêque : Qu’allez-vous faire ? Faire feu sur eux ?

Darcy : Vous savez pertinemment que je n’ai presque aucun fusil en état de marche.

Archevêque : Pourriez-vous quand même leur opposer une résistance en fermant vos portes ? Après tout ce sont les ordres du roi.

Darcy : Quant à cela, je pense préférable de parler avec eux d’abord, en tant que compatriotes anglais et frères chrétiens. Je rencontrerai leurs chefs dans hors des murs du château. Gardes !

Darcy accueille Aske dans une pièce hors du château, près de la porte.

Aske : Lord Darcy, Votre Grâce, nous sommes venus en paix.

Darcy : Monsieur Aske. En tant que représentant du roi j’ai mission de vous empêcher d’aller plus loin et de briser votre mouvement.

Aske : Milord, nous avons entrepris ce pèlerinage pour le bien commun, pour l’amour que nous portons à la Foi en Dieu, pour notre Sainte Eglise et son maintien, pour la préservation de notre souverain roi et l’expulsion des scélérats et des mauvais conseillers. Nous voulons présenter une supplique à Sa Majesté le roi afin qu’il mette un terme à l’odieuse destruction de nos monastères et de nos abbayes.

Archevêque : Maitre Aske, vous prétendez être loyal au roi mais toutes vos actions défient et dénient la suprématie du roi !

Aske : Monseigneur l'archevêque, personne dans toute l’Angleterre n’est plus loyal que moi au roi. J’entends le prouver en temps voulu. Nous n’en voulons pas au roi mais seulement à ses proches.

John : Vous avez beau jeu de venir vous promener ici votre morgue et votre puissance, mais vous et les vôtres êtes aussi à blâmer de mal le conseiller à propos de la propagation de l’hérésie et des abus partout dans le royaume. Car qui sont Cromwell et Cranmer sinon des hérétiques et des profiteurs du bien public ?

Aske : Lord Darcy, comme vous nous le disions, nous ne voulons causer de tort à personne. Nous demandons asile et libre passage. Tous nos pèlerins ont fait serment de ne pas tuer ou d’assassiner, par envie, mais d’écarter la peur pour le bien commun et de marcher derrière la Croix du Christ guidés par la foi de leurs cœurs. Mais nous sommes prêts à combattre et à mourir si vous essayer de nous arrêter.

 

Cromwell et Rich attendent d'être reçus par le roi...

Cromwell : Je vous charge des défenses de la Cité. Nous aurons besoin de lever de nouveaux impôts. Prévenez chaque Lord et chaque gentilhomme qu'il doivent se tenir prêts. Prenez dans la Tour toutes les armes, harnais et pièces d’artillerie dont vous avez besoin. Achetez-en s’il vous en manque auprès des marchands de la ville.

Rich : Alors c’est vrai. La situation est grave.

Sir Francis entre.

Sir Francis : Monsieur Cromwell, Sa Majesté va vous recevoir.

Ils entrent tous dans la chambre royale.

Henry VIII : Je reçois à l’instant une lettre de Lord Darcy. Il me dit être en grand danger du fait des rebelles et qu’il ne pourra pas opposer de résistance. Et pourtant il détient un château. Une grande forteresse. Et il n’a pas l’intention de résister à ces traitres ?

Cromwell : Votre Majesté, on m’avertit à l’instant que les rebelles viennent d’entrer dans le village de Pontefract. Ils ont l’avantage du nombre.

Henry VIII : Monsieur Cromwell… Pontefract est la porte du Sud. Il est d’une grande importance stratégique. Vous enverrez immédiatement une lettre à Lord Darcy. Vous lui direz que j’attends de lui qu’il défende son château quoi qu’il en coûte !

Cromwell : Oui, Majesté.

Henry VIII : Et l’armée Royale ? Que fait-elle pour subjuguer cette rébellion ? Où est Sa Grâce, le Duc de Suffolk ? Et ce bâtard de Shrewsbury ? Il avait les mêmes ordres ! Mais bon sang, que font tous ces hommes ?

 

Les rebelles entrent au château de Pontefract. Darcy, Aske et John s'étreignent.

 

Henry VIII, furieux : Darcy et York m’ont trahi ? Eh bien nous verront comment ils finiront ! Et pourquoi Shrewsbury et Suffolk n’ont-ils pas encore attaqué ? Tout ce que j’entend ici ce sont des plaintes et des excuses ! Vous savez ce que je pense ? Je pense que ces couards ont peur de leurs propres ombres ! Je partirai moi-même dans le Nord. Et je mènerai l’armée ! Je donnerai à ces chiens d’ingrats et de rebelles une sanglante leçon dans le carnage et l’épouvante !

Sir Francis : Je supplie Sa Majesté de n’en rien faire.

Henry VIII : Et pourquoi donc ? Me croyez-vous trop faible ?

Sir Francis : Non mais la vie de Votre Majesté est bien trop précieuse pour qu’elle soit exposée ainsi dans une émeute de vilains. Bien sûr que si vous choisissez d’y aller vous seriez un lion parmi les loups.

Henry VIII : Sir Francis, je vous dispense de vos flatteries.

Sir Francis : Oui, Majesté.

Henry VIII : Envoyez un simple message à Suffolk. Demandez-lui pourquoi il persiste à ne pas exécuter mes ordres et demandez-lui aussi s’il fait partie des couards.

Cromwell : Majesté.

Henry VIII : Et monsieur Cromwell ! Si les choses allaient plus mal je saurais bien à qui en attribuer la faute.

Cromwell sort.

Sir Francis : Puis-je faire quoique ce soit pour l’agrément de Votre Majesté ?

Henry VIII : Oui, je crois que vous le pouvez.

 

Ferme de Newark, quartier général de Brandon.

Valet : Votre Grâce, le prince de Shrewsbury est ici.

Charles : Milord.

Shrewsbury : Votre Grâce.

Charles : Laissez-nous seuls. (Tous sortent) Milord, nous nous rencontrons dans une situation désespérée. Non seulement les forces rebelles ont la supériorité du nombre, mais je ne peux avoir une totale confiance dans les hommes dont je dispose. Beaucoup d’entre eux pensent que la cause des rebelles est juste et inspirée par Dieu.

Shrewsbury : Quoi qu’il en soit, Sa Majesté nous presse d’attaquer le plus tôt possible.

Charles : Sa Majesté n’en ferait rien si elle voyait la réalité de la situation de ses propres yeux. Je n’ai presque pas de cavaliers, et ceux que j’ai sont loin d'être la fine fleur du Nord. Milord, nous ne pouvons tout de même pas livrer bataille tout en sachant que nous courrons à la défaite.

Shrewsbury : Avez-vous un autre plan ?

Charles : Je veux parlementer avec eux.

Shrewsbury : Parlementer ?

Charles : Milord, notre premier devoir est de les empêcher de passer et de marcher vers le Sud. Tant qu’ils parleront, ils n’avanceront pas.

Shrewsbury : Alors vous devez en avertir le roi.

 

Pontefract...

John : Les forces de Shrewsbury sont ici… Suffolk est ici, non loin de Newark. Il semble qu’ils aient probablement projeté dès le départ de tenir une position ici, le long de la rivière de Trent, pour bloquer notre avance vers le Sud.

Darcy : Quels sont leurs effectifs ?

John : Nous pensons que Shrewsbury dispose de six mille hommes, Suffolk beaucoup moins. Ils manquent aussi de chevaux et de canons.

Aske : Et combien sommes-nous ?

John : A ma connaissance, plus de trente mille.

Aske : Trente mille...

John : Nous avons gardé des forces importantes ici, à Doncaster, à l’abbaye de Jervaux et à présent nous faisons le siège du château du prince de Cumberland, à Skipton. Au Nord de la rivière Don nous contrôlons presque tout le pays. Qu’ils viennent, nous les attendons de pied ferme !

 

Le roi Henry VIII se fait soigner par Lady Misselddon.

Lady Misseldon : Comme je vous plains, Majesté !

Henry VIII : Versez l’onguent sur la plaie.

Lady Misseldon : Ca sent l’oseille… et la graine de lin ?

Henry VIII : Des plantes des champs, des perles écrasées, de l’herbe de grâce, et bien d’autres choses. Je l’ai concocté moi-même. Je n’ai plus confiance en mes médecins.

Lady Misseldon : Ne bougez pas !

Henry VIII : Vous êtes très courageuse, Lady Misseldon. Bien plus brave, je pense, que mes capitaines. Bien plus jolie aussi.

Lady Misseldon : Voilà, c’est fait. Je suis sûre que Votre Majesté se sentira mieux maintenant. Votre Majesté souhaite-t-elle que je reste ?

 

Château de Gandolpho, Italie…

Von Waldburg : Il semble que nous avions tort de croire que le roi d’Angleterre comprendrait ses erreurs et les dangers qui menacent son âme. Au contraire, il continue à encourager Cromwell, à vandaliser et à profaner les maisons de Dieu, à en dérober les trésors à sa guise et pour son profit. Et pourtant, même dans l’obscurité luit une lumière. Je veux dire ce grand soulèvement des fidèles. Ce pèlerinage de Grâce.

Père Pole : J’en ai aussi entendu parler. Les pèlerins qui marchent sous la bannière du Christ.

Von Waldburg : Le Saint Père vous demande d’écrire un pamphlet en anglais dénonçant le roi et ses conseillers comme hérétiques.

Père Pole : Très bien. Je me mettrai au travail immédiatement.

Von Waldburg : Non, non. Attendez, attendez. Sa Sainteté désire plus de vous que votre seule signature. Sur mon conseil, elle a décidé de vous promouvoir au rang de légat officiel. Vous vous rendrez en France, puis dans les Pays-Bas et y rencontrerez les représentants du roi et de l’Empereur.

Père Pole : Eminence… ?

Von Waldburg : Vous obtiendrez d’eux qu’ils fournissent des fonds, des armes et des mercenaires pour soutenir cette Sainte Croisade en Angleterre.

Père Pole : Si cela est ce que Sa Sainteté attend de moi alors bien sûr je m’y emploierai comme un fils obéissant.

Von Waldburg : Sa Sainteté a accepté de vous faire cardinal. Voici votre toque.

Père Pole : Je ne puis accepter.

Von Waldburg : Pourquoi donc ?

Père Pole : Je n’en suis pas digne.

Von Waldburg : Autrement dit, vous estimez votre avis meilleur que celui du Pape, votre Saint Père. Vous pensez probablement que ce refus vous donne l’apparence de l’humilité. Mais en fait c’est un signe d’orgueil pour le Pape.

 

Le roi assiste à un conseil de guerre...

Cromwell : Sa Grâce informe Votre Majesté qu’elle n’a d’autre choix, en l'occurence, que de traiter avec eux… Ce faisant, il espère amener les nobles et l’aristocratie à la trahison afin de servir leurs avantages et leurs propres intérêts. Ils renieront la populace, si le pardon leur est promis, comme cela est arrivé dans le Lincolnshire.

Henry VIII : Tous ne peuvent être pardonnés. Pas les meneurs. Les meneurs, jamais. Mais quelle proposition le Duc de Suffolk pense-t-il faire aux gueux pour les convaincre de rentrer chez eux ?

Cromwell : Hum… Sa Grâce ne rentre pas dans les détails, mais… pour apaiser les craintes de Votre Majesté, elle écrit, de sa propre main : « J’implore Votre Majesté de prendre tranquillement les quelconques promesses que je ferai à ces rebelles, car assurément je n’en tiendrai jamais aucune. »

 

L’armée de Charles arrive face aux rebelles.

Charles : Hélas, pauvres hommes ! Quelle fantaisie, quelle folie se sont emparées de vous, pour que vous vous rendiez coupables de rébellion contre le plus noble et équitable roi et souverain ? (Il met pied à terre et s'approche de Aske) N’avez-vous donc pas honte ? Comment pouvez-vous faire cela, non seulement offenser votre seigneur et souverain naturel, mais aussi de faire que nous ayons à vous combattre, nous qui vous avons aimés plus qu’aucune autre partie du Royaume, et qui vous avons toujours considérés comme nos meilleurs amis ?

Aske : Votre Grâce, nous ne voulons en aucun cas offenser Sa Majesté. Mais nous désirons humblement lui soumettre une requête, pour mettre un terme à bien des désordres qui ont cours dans ce Royaume.

John : Nous demandons la restauration de nos abbayes et de nos anciens droits.

Ellerker : Et qu’un nouveau parlement soit convoqué pour recevoir les justes doléances du peuple.

Charles : Je ne peux rien décider ici. Mais je vous propose une trêve, durant laquelle deux de vos capitaines pourront aller présenter leur requête auprès de Sa Majesté. La trêve devant être maintenue jusqu’à leur retour. Lord Darcy, puis-je vous parler un moment ? (Darcy s'éloigne avec Charles) Lord Darcy, vous plus que quiconque ici a des raisons d’être reconnaissant au roi de sa bonté, de la confiance qu’il fonde en vous et qu’il voudrait toujours avoir des raisons de fonder. Et cependant je vous trouve ici à vos acoquiner avec des traitres et des rebelles.

Darcy : Pour ma part, j’ai toujours été et resterai toujours fidèle au roi, notre seigneur souverain, comme je l’étais à son père avant lui.

Charles : Si vous êtes aussi fidèle et loyal que vous le dites, prouvez-le nous en nous livrant Monsieur Aske, votre capitaine.

Darcy : Monsieur, je ne peux faire cela ni ne le ferai, car quiconque promet fidélité à quelqu’un et le trahit, mérite justement d’être appelé traitre.

 

Jane attend le Roi au milieu de courtisans.

Valet : Sa Majesté, le roi !

Henry VIII : Madame.

Jane : Votre Majesté. Je suis heureuse de constater que vous allez beaucoup mieux.

Henry VIII : J’ai un bon médecin. J’ai pensé que nous pourrions nous rendre à la chapelle de Sir Thomas Becket pour présenter nos remerciements.

Jane : J’ai préparé quelque chose d’autre, qui, je le souhaite de tout mon cœur, vous fera grand plaisir.

Valet : Votre Majesté, Lady Mary Tudor.

Mary, s'agenouillant : Majesté, accordez-moi votre bénédiction.

Henry VIII : Ma fille. Puis-je vous présenter à Sa Majesté la reine Jane ? (Mary embrasse Jane, et Henry s'adresse à la foule) Je me souviens bien que certains d’entre vous m’auraient vu avec plaisir mettre ce bijou à mort ! (Mary tombe mais Henry VIII la rattrape) Je vous tiens, tout va bien. Soyez gaie et sereine, Mary. Car, je le jure, rien ne s’opposera plus à vous désormais. Continuez !

Le roi s'éloigne.

Jane : Etes-vous heureuse ?

Mary : Oui, Votre Majesté.

Jane : Sa Majesté a accepté de vous donner des appartements à Hampton Court et d’autres à Greenwich Palace. Je les ai vus, ils sont magnifiques.

Mary : J’en suis très reconnaissante à Sa Majesté, et à vous-même.

Henry VIII, parlant avec Sir Francis : Tout le monde dit que ma fille est une oie blanche et qu’elle ne connait ni grossièreté ni obscénité. Croyez-vous cela ? Croyez-vous que quiconque puisse avoir une telle innocence ? Essayez de savoir.

Sir Francis s'approche de Mary.

Sir Francis, s'inclinant : Lady Mary. Je voulais m’excuser de mon comportement. J’espère que vous trouverez la force, en votre cœur, de me pardonner.

Mary : J’essaierai, Sir Francis. Jésus nous demande de pardonner à notre prochain.

Sir Francis : Aimez-vous les jeux, Lady Mary ?

Mary : Assurément.

Sir Francis : Il y a un nouveau jeu à la cour qui pourrait vous plaire.

Mary : Quel est-il ?

Sir Francis : On l’appelle cunnilingus. Il s’agit d’une vieille pratique campagnarde.

Mary : Et comment y joue-t-on ?

Sir Francis : Eh bien vous… Vous… (Il rit)

Mary : Je crois que vous vous moquez de moi, Sir Francis.

Sir Francis s’approche de Lady Misseldon.

Lady Misseldon : No ! No le me tangere… vous ne pouvez me toucher… car je suis à César.

 

Salle du trône

Valet : Votre Majesté, Sir Ralph Ellerker et Monsieur John Constable.

Ils entrent et s'agenouillent face au roi.

Henry VIII : Messieurs, à votre avis, quel roi a gardé ses sujets si longtemps dans l’abondance et dans la paix ? Fait justice équitable aussi bien au puissant comme au plus humble, et vous a tous protégé des ennemis de l’extérieur ? J’ai lu votre requête. Votre premier prétexte est que vous cherchez à maintenir la Foi, mais, je le déclare maintenant messieurs, que rien n’est plus contraire aux commandements de Dieu que la rébellion. Vous avez la folie de vous révolter contre votre prince, de laisser la terre non labourée et le blé non semé ! Tout cela n’est pas le comportement des défenseurs du bien commun que vous prétendez être !

John : Majesté, je me sens contraint…

Cromwell : Chut ! Vous êtes devant Sa Majesté le Roi.

Henry VIII : Vous émettez des plaintes infondées à propos de nos intentions envers l’Eglise. Nous n’avions rien fait que le clergé de York et de Canterbury n’ait approuvé et qui ne soit en accord avec la sainte parole de Dieu. La sainte parole de Dieu, messieurs ! Alors comment le simple peuple peut-il dire le contraire ? Comment peut-il avoir la prétention et la folie de faire état de la connaissance de la loi de Dieu alors qu’il est ignorant, sans instruction, et qu’il devrait plutôt connaître ses devoirs ? Vous avez pu constater auparavant dans le Lincolnshire et ailleurs, notre inclination à la tempérance et au pardon. Et bien que la rébellion soit contraire à la volonté de Dieu, je déclare mon intention d’écouter la compassion et la pitié de mon cœur princier, et de pardonner à tous ceux d’entre vous qui ont transgressé, à la seule condition que vous déposiez immédiatement les armes. Sa Grâce le Duc de Suffolk retournera dans le Nord dans le Yorkshire pour vous ramener à la maison et faire la paix, et constater que vous vous dispersez. Bonne journée, messieurs.

Ils se relèvent et sortent. 

 

Charles vient voir Ralph et John.

Ralph : Votre Grâce ?

John : Votre Grâce devrait savoir que notre armée de pèlerins ne se dispersera pas à la seule promesse d’un pardon ! Notre pèlerinage n’est pas terminé.

Charles : Je le sais. Et je l’ai dit au roi. C’est pourquoi il m’a confié la mission de continuer avec vous les négociations dans la bonne foi.

Ralph : Sur les bases de notre requête ?

Charles : Oui.

John : Votre Grâce a-t-elle quelque gage de cette « bonne foi » ?

Charles : Vous n’avez pas confiance en ma parole ?

John : Pas pour moi, pour notre capitaine, Monsieur Aske. Il est juriste.

Charles, tendant un papier : Voici une promesse, de la propre main de Sa Majesté, de traiter avec vous ses sujets dévoués, franchement, loyalement et raisonnablement.

Ralph : Nous sommes reconnaissants et redevables à Sa Majesté.

Charles : Bonne nuit, messieurs.

 

Cromwell confie une lettre à un messager. 

Cromwell : Ceci est pour le hérault du Lancashire. Veillez à ce que cela soit expédié immédiatement.

 

On parle à travers la porte de la pièce où se trouve John et Ralph.

Voix : Monsieur Constable… je vous prie de ne pas faire confiance en Monsieur Cromwell.

On glisse une lettre sous la porte.

 

Jane est au lit avec le roi Henry VIII.

Jane : Je remercie Dieu et Votre Majesté pour la pitié dont elle a fait preuve aujourd’hui. Je pense que vous êtes le meilleur des souverains, et souhaite de tout mon cœur que le monde le sache.

Henry VIII : Le monde choisit ce qu’il veut savoir, Jane.

Jane : Mais vous pouvez le faire changer d’avis ! Je vous prie de restaurer et de conserver les abbayes.

Henry VIII : Jane…

Jane : Pensez à ce que le monde pensera quand il saura que vous avez écouté votre peuple et votre cœur.

Henry VIII : Jane… Je vous l’ai déjà dit, ne vous mêlez pas de mes affaires. Vous souvenez-vous ce qu’il advint de la dernière reine ?

Jane : Oui…

Henry VIII : Je vous aime plus qu’elle. Plus même que Katherine. Ne gâchez pas cela.

 

Pays-Bas espagnols...

Homme : Cardinal Pole. Mon nom est Diego Hurtado de Mendoza et ces messieurs sont tous des conseillers de Sa Majesté Impériale, le roi Charles Quint.

Cardinal Pole : Messieurs, je suis porteur de cette lettre me conférant autorité de légat de Sa Sainteté le Pape Paul.

Diego : Asseyons-nous ! Nous étions informés, Eminence, que vous étiez en chemin. Mais, excusez-moi, nous étions quelque peu dans l’expectative quant à la nature exacte de votre mission.

Cardinal Pole : Je suis sûr que vous êtes au courant des insurrections qui se sont levées ça et là en Angleterre contre le roi, cet hérétique de Cromwell et toute sa secte.

Diego : Nous avons eu quelques informations, certes. Et naturellement nous sommes intrigués.

Cardinal Pole : Ces insurrections populaires sont la plus grande chance que nous aurons jamais de restaurer la vraie religion en Angleterre, mais le peuple fidèle de mon pays a besoin d’aide. Chacun d’entre nous Señor Mendoza, à notre manière, doit encourager ces insurrections, afin qu’elles continuent et prennent de l’ampleur.

Diego : Même si cela aboutit au renversement du roi lui-même, et pas seulement de son odieux conseil ?

Cardinal Pole : Oui. Nous pouvons envisager une telle éventualité sans crainte car nous avons quelqu’un, proche du trône, dont les prétentions au trône sont légitimes et la foi véritable : Lady Mary. Si ce n’est pas elle, il y a encore un catholique qui pourrait légitimement prétendre au trône. Un descendant des Plantagenets, qui régnèrent avant les Tudors, et gouverneraient volontiers après eux.

Diego : De qui parlez-vous, Votre Eminence ?

Cardinal Pole : Je parle de moi-même, Señor Mendoza.

 

Quartier général des rebelles... 

Aske : Ralph… John ! Nous vous attendions et prions pour votre retour, merci Seigneur, merci Seigneur.

Ralph : Le roi dans sa miséricorde nous a offert un pardon général ! Il nous envoie aussi de Duc de Suffolk pour négocier et traiter avec nous, sans conditions préalables et sur la base de nos doléances.

Aske : Cela est-il vrai ?

Ralph : J’ai confiance en la bonne foi et la miséricorde du roi et en voici la preuve. (Il donne le papier à Aske) Nous devons nous rencontrer ici à nouveau.

Aske : Vous n’avez encore rien dit, John. Est-ce que vous n’approuvez pas les dires de Sir Ralph ?

John : Non, je ne peux l’approuver. Comment le pourrais-je quand je sais que ce diable de Cromwell a un tel empire sur le roi ? Je n’accorde absolument aucune valeur à ces promesses !

Aske : Ne pensez-vous pas que nous devrions les rencontrer ?

John : Non. Nous devrions dénoncer leurs mensonges, appeler à un rassemblement général, nous emparer de tout le Nord et seulement alors condescendre à une entrevue.

Aske : Comment êtes-vous si certain qu’on ne peut les croire sur parole ?

John, sortant une lettre de sa poche : A cause de ceci.

Aske : Qu’est-ce donc ?

John : Une copie d’une lettre envoyée par Cromwell à la noblesse du Yorkshire. Je vais vous en lire un passage. « On peut espérer qu’ils se dispersent sans violence, mais si ces rebelles persistent dans leurs rassemblements illégaux et leurs provocations, alors nous écraserons leur rébellion avec une telle violence que leur exemple restera un objet d’épouvante pour tous les sujets aussi longtemps que durera le monde. » « Aussi longtemps que durera le monde », messieurs.

Aske : Mais en fait ils ne peuvent pas nous écraser. Et c’est pourquoi le Duc est obligé de négocier.

John : Cette preuve patente de leur sournoiserie ne vous impressionne donc pas ?

Aske : Je dis que nous devons rester vigilants. Mais nous préparer pour l’entrevue, clarifier nos positions et renforcer nos arguments et faire que les chefs de notre Eglise les soutiennent. Pourquoi devrions-nous faire peur, John, quand nous faisons le travail de Dieu ?

John : Je le sais bien mais… J’espère seulement qu’aucun d’entre nous, ni de nos petits-enfants, n’aura à regretter ce moment.

 

Charles est sur le point de partir...

Henry VIII : Je voulais vous souhaiter chance et succès pour votre voyage et pour le conférence avec les rebelles.

Charles : Je vous en sais gré, Majesté.

Henry VIII : Vous savez que je ne désire rien d’autre qu’une issue pacifique à ce conflit. Vous avez ma permission de prolonger la trêve aussi longtemps que ce sera nécessaire. Vous avez aussi permission d’accorder mon pardon général à tous les rebelles. Sauf à leurs chefs. Je veux qu’on vous les livre hors d’état de nuire, la corde au cou !

Charles : Votre Majesté sait que les rebelles, sans doute à tort, accusent monsieur Cromwell et le tiennent pour responsable de beaucoup de leurs actions. Ils réclament avec insistance qu’il soit destitué et puni. Que devrais-je leur dire ?

Henry VIII, prenant un fruit : Vous savez ce qu’est ceci, Charles ? Des fruits du Nouveau Monde. De nouvelles choses nous arrivent. Tout change. Je suis très friand de nouveautés. Dites-leur ce que vous voudrez.

 

Charles revient voir les rebelles.

Charles : Messieurs, j’ai lu votre nouvelle requête. Entre autres vous demandiez que soit créé un groupe spécial, ou un parlement, pour pouvoir débattre sans peur ou déplaisir de Sa Majesté des questions d’hérésie, de la suprématie royale, et du maintien de la Foi. Je peux vous dire dès maintenant que le roi a gracieusement accédé à votre requête. Un parlement spécial sera constitué et se réunira, non pas loin à Westminster, mais ici, à York, pour débattre et décider de toutes ces questions.

John : Merci. Nous avons demandé que les hérésies de Luther, Wycliffe et Tyndale soient annulées et détruites. Nous avons demandé que les évêques et les diacres hérétiques soient punis. Que Cromwell, Audley, Sir Richard Rich soient punis comme corrupteurs des bonnes lois de ce royaume, et comme soutiens de fausses sectes.

Charles : Cela ce n’est pas à moi d’en décider, quelques puissent être mes sentiments personnels. Mais c’est précisément de ce genre de questions dont le parlement spécial sera habilité à débattre.

Aske : Est-il possible que le parlement puisse également débattre de la question de l’obeissance due au Pape, concernant la guérison des âmes, et de la légitimisation de Lady Mary ?

Charles : Oui, Monsieur Aske. Je peux vous garantir que toutes ces grandes questions pourront être portées devant le parlement sans crainte ni menace.

Darcy : Et le roi est toujours décidé à accorder son pardon général ?

Charles : Oui. Je dis cela sans hésitation. Plus Sa Majesté comprend les causes de cette insurrection, et la loyauté des pèlerins à sa personne et son gouvernement, plus il est persuadé de faire preuve de clémence.

Aske : Il y a encore un autre point de grande importance. Votre Grâce sait que nous réclamons que les abbayes fermées puissent subsister ou être restaurées, c’est notre point de désaccord. Nous avons toujours été déterminés à combattre et à mourir pour le maintien de nos maisons religieuses.

Charles : Ce que je peux vous dire sur ce sujet est que toute nouvelle destruction d’abbaye cessera d’ici la cession du parlement. Ainsi il reviendra au parlement de décider si, et quand, les autres seront restaurées.

 

Château de Pontefract, Yorkshire, Nord de l’Angleterre…

Aske : Rentrez chez vous et déposez les armes. En nous unissant et en conjuguant nos forces, je crois que nous avons obtenu autant que nous le projetions au tout début, quand nous avons entrepris notre grand pèlerinage. C’est bientôt Noël, donc rentrez chez vous et célébrez la naissance de notre Seigneur Jésus Christ. Nous remercions Dieu comme nous remercions Sa Majesté le roi que tout ceci ait pu être obtenu sans effusion de sang. Je vous pris d’écouter le hérault de Sa Majesté.

Hérault : « Sa gracieuse Majesté le roi Henry VIII accorde par la présente son royal pardon à tous ses sujets qui ont transgressé les lois et sont rentrés en rébellion. »

Aske : Par conséquent, je vous demande à tous de vous disperser, de rentrer chez vous et de déposer les armes. Soyez certains que notre Foi sera maintenue et non détruite !

 

Chez la famille de Aske…

Femme : Qu’est-ce, mon cher époux ?

Aske : Je crois que cela vient du roi.

Femme : Et qu’est-ce que cela dit ?

Fils : Père ?

Aske : « Mon cher et fidèle Aske. J’ai été informé, en dépit des délits commis contre nous dans la région lors de la dernière rébellion, que vous vous êtes maintenant sincèrement repenti. Et puisque vous êtes déterminé à être un sujet fidèle, nous avons maintenant un vif désir de parler avec vous… »

Fils, ravi : Père !

Femme : Chut, les enfants ! Ecoutez votre père…

Aske : « …pour entendre de votre bouche le récit des circonstances et des origines de toute cette affaire. ». Le roi veut me parler. Incroyable, non ?

Plus tard, avec John, Darcy et Ralph.

Aske : « Nous vous donnons donc ordre, au loyal et fidèle sujet que vous êtes pour nous désormais, de venir à la cour pour les fêtes de Noël. Vous n’êtes pas autorisé à informer qui que ce soit, mais vous ferez preuve de tant de transparence et de franchise dans tout ce que nous vous demanderons, que nous pourrions être amené à vous récompenser ultérieurement. » Il y a un billet attaché qui dit : « Vous viendrez et repartirez en toute sécurité de la cour, sachant que vous vous en retournerez avant le 20ème jour de Noël. »

John : Assurez-vous seulement qu’il a l’intention d’honorer les promesses que Lord Suffolk a faites de sa part à Doncaster.

Aske : N’est-il pas évident que tout cela tient au cœur du roi ? C’est une lettre écrite de sa propre main.

John : Vous faites encore trop confiance.

Aske : Je ne partirais pas maintenant. Mais il y a une promesse que je m’en retournerai sain et sauf.

John : Les promesses peuvent être brisées.

Ralph : Monsieur Constable, les promesses d’un roi n’ont pas de communes mesures avec celles du peuple.

Darcy : Voilà ce que nous allons faire : je ferai en sorte de laisser des chevaux en poste tout le long de la route d’ici à Londres, de façon que, Monsieur Aske, mais Dieu nous en préserve, s’il venait que vous fussiez emprisonné ou maltraité de quelque façon que ce soit je le saurais immédiatement, et je soulèverais immédiatement le peuple pour obtenir votre délivrance.

Aske : Merci Lord Darcy, ainsi soit-il.

 

FIN

 

Kikavu ?

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