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#301 : Jeanne, Reine d'Angleterre

 Aprés la mort d'Anne Boleyn, la vie continue à la Cour. Débarassé d'Anne et de sa fille Elizabeth qu'il a fait batarde, Henry peut enfin s'unir à Jane Seymour, qui il l'espère, lui donnera un fils. Mais plus que jamais tout est incertain. Avec la chute des Boleyn, Cromwell se retrouve maintenant en situation de danger, Jane n'est pas encore enceinte et une rebellion se prepare. Et Mary, grâce à l'intervention de Jane, peut enfin revoir son père et espère un retour à la Cour. Quant à Charles, il est envoyé au combat par Henry pour contrer la rebellion qui gagne du terrain.

 

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The Tudors Saison 3 Trailer VO

The Tudors Saison 3 Trailer VO

  

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Titre VO : Civil Unrest - Titre VF : Jeanne, Reine d'Angleterre
Diffusion US : 5 avril 2009
Diffusion FR : 18 juillet 2010

Réalisé par: Ciaran Donnelly
Ecrit par: Michael Hirst
Acteurs secondaires: Sarah Bolger (Princesse Marie), Max Bown (Edward Seymour), Mark Hildreth (Reginald Pole), Charlotte Salt (Lady Ursula Midelton)

GENERIQUE

 

Chapelle Royale, Londres 1536…

Henry VIII : Jane.

Jane : Votre Majesté.

Prêtre : Nous sommes rassemblés en ce jour, devant Dieu et ces témoins, pour unir par les liens du mariage, Henry le huitième, roi d’Angleterre et de France, protecteur de la foi, Chef suprême de l’Eglise d’Angleterre, et Lady Jane Seymour. Si l’un de vous voit un quelconque obstacle à l’accomplissement de ce mariage, qu’il le dise maintenant, ou qu’il se taise à jamais.

 

Un bal est organisé pour le mariage.

Jane, montrant son collier : Merci pour ce présent. Il est vraiment magnifique.

Henry VIII : J’espère bientôt vous remercier pour le mien. Voulez-vous danser ? (Ils se lèvent et tous applaudissent) Musique.  

Charles, dansant aussi : Je me sens coupable.

Catherine : Pourquoi ?

Charles : J’oublie parfois comme vous êtes jolie.

Catherine : Je pense qu’elle le rendra heureux.

Charles : Si Dieu le veut, nous le serons tous.

Une femme arrive à la cour.

Sir Francis Bryan : Nous connaissons-nous, Milady ? Etes-vous nouvelle à la cour ?

Femme : En effet. Je vais être nommée Dame de compagnie de Sa Majesté.

Sir Francis : Quel est votre nom ?

Femme : Lady Ursula Misseldon.

Sir Francis : Savez-vous qui je suis ?

Misseldon : Sir Francis Bryan. J’ai entendu parler de vous.

Sir Francis : Et que dit-on ?

Misseldon : Vous aimez vous accaparer des bateaux des autres.

Sir Francis : J’espère en savoir plus sur vous, Lady Misseldon.

Plus loin, Cromwell parle avec Rich.

Cromwell : Depuis que les filles du roi ont été déclarées illégitimes et inaptes à régner, nous devons espérer que la reine enfante rapidement.

Rich : Je crains qu’avec la mort d’Anne, nous ayons perdu un grand ami et un allié de poids. Si la nouvelle reine favorise le catholicisme comme on le dit, nos réformes seront toutes compromises.

Cromwell : Votre manque de confiance dans le roi me surprend. Il nous faut hâter la dissolution de ces maisons closes et supprimer ces lieux de cultes. (L'homme ne semble pas saisir) Les monastères.

 

Jane Seymour prie dans sa chambre.

Prêtre : « Dieu tout puissant et éternel, accordez-nous l’accroissement de notre foi, l’espérance et la charité. Et si nous arrivons à obtenir ce que tu nous as promis, faites-nous aimer ce que tu nous as ordonné par Jésus-Christ, Notre Seigneur. »

Jane, se signant : Amen.

Prêtre : Si je peux me permettre, j’ai… un cadeau de mariage pour Votre Majesté. (Il lui tend un collier) Il appartenait jadis à la Reine Katherine.

Jane : Merci.

Valet : Sa Majesté le roi.

Henry VIII : Epouse.

Jane : Epoux.

Henry VIII, à tous les autres : Je ne crois pas votre présence requise. Pas cette fois.

Tous les laissent seuls. Henry s’approche alors et embrasse sa femme.

 

Yorkshire, Nord de l’Angleterre… Abbaye de Sawley…

Homme : Faites place aux contrôleurs du roi.

Frankish : Que tout soit comptabilisé.

Homme : Oui, Dr Frankish.

Homme 2, jetant une statue du haut de l'escalier : Dr Frankish, voici une bien riche madone.

Frankish : Elle est parfaite.

Homme : Manteau de soie, des tonnes de bijoux. Une vraie beauté.

Frankish : Eh bien, madame, vous êtes nue à présent.

On casse le nez de la statue et le monastère brûle. Deux hommes regardent de loin.

John : M. Aske ?

Aske : Voyez ce qu’ils ont fait, John. Regardez.

John : C’est l’œuvre de Sir Cromwell. Cromwell et cette secte d’hérétiques à Londres. Ces charognards ! M. Aske, les gens ne supportent plus de rester les bras croisés à voir leur foi et tout ce qui compte pour eux leur être arrachés. J’ai appris hier que deux de ces contrôleurs ont été attaqués à Lincolnshire. Et ici dans le Yorshire, un homme du peuple s’est dressé à l’Eglise, et a appelé à suivre les Croix. Car maintenant qu’ils nous les ont pris, nous ne pouvons que les suivre.

Aske : Que suis-je censé faire, John ?

John : Les communs, ici, dans le Lincolnshire et partout, se préparent à se battre pour sauver leurs acquis. Mais ils ont besoin de meneurs. Ils ont besoin… d’hommes intelligents et instruits pour les diriger.

Aske : Je ne suis pas un meneur John.

John : Ne vous précipitez pas. Organisons une réunion. Vous vous déciderez alors. (Regardant l'incendie) Pour l’amour de Dieu.

 

Bureau de Cromwell...

Cromwell : Jetez un œil à cela. Nos enquêteurs l’ont trouvé dans l’Abbaye de Sawley.

Rich se penche et voit un crâne bouger légèrement dans un reliquaire.

Rich : Comment ont-ils pu ?

Cromwell : Regardez par vous-même. Les gens croient que les ossements des saints sont vivants et qu’ils peuvent les bénir… s’ils ont quelques pièces à offrir à l’Eglise… et à Rome. Comment vont nos réformes ?

Rich : Vous savez certainement que le parlement a voté la suppression de tous les petits monastères, et nos contrôleurs sont à la tâche dans tous les comtés d’Angleterre.

Cromwell : Beaucoup d’opposition ?

Rich : Nous en attendions plus.

Cromwell : Pourquoi donc ? Les gens doivent comprendre que tous ces monastères ont été condamnés pour leurs pêchés manifestes : une vie de plaisir et de luxure. Une anecdote parmi tant d’autres… Quand nos contrôleurs ont investi l’Abbaye des Frères de la Croix, ils ont trouvé le curé lui-même, à la fois surpris et dévêtu. Il leur a proposé de l’argent pour qu’ils partent.

Rich, riant : Il est vrai que les gens sont attirés par le contenu de ces lieux. Ils les ont fouillés jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Ils ont même pris les livres pour les utiliser comme papier pour leurs lieux d’aisances.

Cromwell : A combien s’élèvent les gains du Trésor royal ?

Rich : Selon mes prévisions, nous avons doublé les entrées du roi. L’appropriation des terres des monastères nous a rapporté… des millions de livres.

Cromwell : Des millions ?

Rich : En effet, M. le secrétaire.

 

Salle du Trône... 

Valet : Sir Edward Seymour.

Cromwell : Sir Edward, en tant que frère de l’épouse bien-aimée de Sa Majesté, Jane, Sa Majesté consent à vous faire Vicomte Beauchamp de Hache, dans le Somerset, mais aussi gouverneur de Jersy, et chancelier du Nord du Pays de Galles.

Edward : Je suis profondément honoré, Votre Majesté. Et j’assure Votre Majesté que j’œuvrerai inexorablement pour ses intérêts, dans l’espoir de mériter la grande confiance que vous me montrez.

Cromwell : Voici vos lettres patentes. Je vous félicite pour votre promotion.

Edward, s'inclinant : Monsieur le secrétaire.

Henry VIII : Thomas. Qu’y a-t-il d’autre ?

Cromwell : Votre Majesté a reçu une lettre de l’empereur. Vous félicitant pour votre mariage. Comme il ne voit plus d’autres entraves, il est soucieux de parvenir à un accord.

Henry VIII : Parfait. Quoi d’autre ?

Cromwell : Lady Mary a également écrit à Votre Majesté…

Henry VIII : Que veut-elle ?

Cromwell : Elle dit qu’il est temps d’oublier le triste passé. Elle vous supplie de la regarder comme avant. Et elle vous rappelle humblement qu’elle n’est qu’une femme… et votre enfant.

Henry VIII : Je ne lui pardonnerai jamais. Pas avant qu’elle ne se soumette au sujet du mariage avec sa mère, et le reste. Vous enverrez un émissaire. Pour que j’oublie le triste passé, elle devra d’abord le désavouer.

Le roi part, suivi de Charles.

Cromwell : Sir Francis ! J’ai de bonnes nouvelles pour vous. Sa Majesté a accepté votre nomination comme membre de la Chambre.

Sir Francis : Je devrais sûrement vous remercier pour cela.

Cromwell : Voyez-vous, j’ai une mission à vous confier.

 

Henry VIII, voyant Chapuys : Excellence ! Suivez-moi. J’aimerais vous présenter quelqu’un. (Chapuys suit le roi) Reine Jane, laissez-moi vous présenter Son Excellence Eustache Chapuys, ambassadeur de l’empereur Charles V d’Espagne.

Jane : Excellence.

Henry VIII : Je vous laisse converser en privé.

Chapuys : Je vous félicite pour votre mariage, et vous souhaite santé et prospérité. Bien que la devise de la dame qui vous a précédée était… des plus heureuse, je suis persuadé que c’est vous qui aurez à réaliser cet objectif.

Jane : Merci, Excellence.

Chapuys : L’empereur sera ravi de voir une reine aussi vertueuse et aimable prendre la place sur le Trône. (Henry soulève une tenture qui lui permet de voir et entendre sans être vu) Je dois vous dire qu’il me sera impossible de surfaire la joie et le bonheur que les Anglais témoignent au sujet de votre mariage, surtout qu’il est dit que vous êtes une pacifiste tentant continuellement de persuader le roi de restaurer sa fille Mary dans ses positions.

Jane : Je vous promets, Excellence, que je continuerai de prendre soin de Lady Mary, et ferai mon possible pour mériter le titre de pacifiste que vous m’avez obligeamment octroyé.

Chapuys : Dans ce cas, je pense que vous constaterez qu’en vous préservant de la douleur d’un accouchement, vous gagnerez un trésor de fille, qui vous apportera plus de satisfaction que vos propres enfants.

Jane : Je ne peux que réitérer que je ferais de mon mieux pour restaurer la paix entre le roi et sa fille aînée.

Le roi revient et fait comprendre à Chapuys que la conversation est terminée. Chapuys sort suivi du roi.

Henry VIII : Vous êtes le premier ambassadeur qu’elle reçoit, elle n’a pas l’habitude de pareilles audiences. Mais ce qui se dit est vrai, elle est gentille et aimable, et très encline à la paix. Par exemple, elle ferait l’impossible pour éviter que j’entre en guerre rien que pour épargner la douleur d’une séparation.

Chapuys : Une guerre, Votre Majesté ? Contre qui ?

Henry VIII : Ce ne sont que des suppositions. Vous en auriez sûrement fait de même.

 

Yorkshire, Nord de l’Angleterre…

John : Merci d’être venu. Mes amis ! Mes amis. Nous sommes ici pour que vous écoutiez et parliez à cet homme bon qu’est M. Robert Aske. Certains d’entre vous le connaissent comme l’avocat du Duc de Northampton. Il a toujours été honnête et impartial dans sa conduite avec les communs. M. Aske peut prendre la parole.

Aske : Mesdames et Messieurs. Dites-moi ce que vous voulez tous.

Homme : Mr Aske ! Toutes nos fêtes religieuses ont été abolies. Plairait-il à Sa Majesté de nous les rendre ?

Homme 2 : Nous voulons que les abbayes soient restaurées, et demandons que cette avancée de l’hérésie s’arrête. Que les nouveaux évêques hérétiques, tels que Cranmer, soient écartés. De même, Cromwell… devrait être remplacé par un noble.

Homme 3 : On dit que de nouvelles taxes nous seront imposées. Sur notre bétail et nos baptêmes. Sur nos mariages et nos naissances !

Homme 4 : Ils ont même détruit nos paroisses, et volé tous leurs trésors.

Aske : Bien, messieurs. Et que comptez-vous faire pour les arrêter ?

Homme 5 : Mr Aske ! Nos terres et nos biens ont été accaparés par les contrôleurs de l’Eglise. Nous nous battrons ! Et nous mourrons ! Jusqu’au dernier d’entre nous !

Aske : Je comprends votre colère. La destruction des abbayes est tragique et criminelle, car leur présence représente un modèle inconditionnel pour chacun de nous. Mais… cette incitation à prendre les armes et à se rebeller contre le roi est une chose que je ne peux cautionner. Comme le roi est notre corps et notre âme, se battre contre lui serait se battre contre toute la communauté, et contre Dieu lui-même.

Homme 5 : Vous avez entendu ? La noblesse ne se préoccupe guère de nous. Le Christ est mort pour les pauvres. Vous en souvenez-vous, M. Aske ?

 

Appartements de Jane... 

Servante : Lady Ursula Misseldon, Votre Majesté.

Jane : Lady Misseldon.

Misseldon, s'inclinant : Votre Majesté.

Jane : Accomplissez vos tâches de façon honorable et vertueuse. Souvenez-vous, vous vous êtes engagée à servir et obéir. Lady Rochford. (La veuve de George Boleyn approche et s'incline. Jane l'invite à la suivre) Je vous en prie. (Elles s'éloignent) J’ai demandé à vous voir. Je sais que rien ne va plus depuis que votre époux a été… exécuté.

Lady Rochford : J’ai été totalement abandonnée. Je suis condamnée en raison des agissements de George. M. Cromwell a refusé de donner réponse à mes lettres.

Jane : Rien n’est de votre faute. George Boleyn a subi les conséquences de ses actes. Revenez à la cour. Je vous désigne comme ma principale Dame de compagnie. J’espère que vous accepterez cette fonction.

Lady Rochford : Merci, Votre Majesté.

Jane : A présent, Lady Rochford, tout ira pour le mieux. Tout est pardonné.

 

Francis Bryan rend visite à Lady Mary.

Servante : Sir Francis Bryan, Madame.

Sir Francis : Lady Mary.

Mary : Milord. Je suis ravie que vous soyez venu. J’ai écrit une lettre félicitant le roi pour son mariage. Et l’implorant de m’autoriser à servir la reine ou d’effectuer n’importe quelle tâche qu’elle voudrait me confier.

Sir Francis : Hélas, Madame, je ne suis pas ici pour parler de mondanités. Sa Majesté vous ordonne de signer cela.

Mary, prenant le papier tendu : Qu’est-ce donc ?

Sir Francis : Une liste d’articles reconnaissant que le roi est le Chef de l’Eglise et que son union à votre mère est incestueuse et illégale. Vous devez aussi renoncer à Rome et reconnaître librement votre illégitimité. Si vous refusez de signer, je crains que M. Cromwell ne puisse garantir votre sécurité.

Mary : Malgré tout l’amour que je porte à mon père, et tous les efforts que je ferais pour lui être agréable, je ne peux risquer la damnation de mon âme pour les faveurs d’un roi mortel.

Sir Francis : Vous êtes une fille ingrate ! Puisque vous refusez de vous soumettre à votre père, il devra vous condamner pour trahison.

Mary : C’est impossible ! Je le refuse de le croire !

Sir Francis : Ecoutez-moi bien. Je vous le dis, si vous étiez ma fille, j’écraserai votre tête contre le mur jusqu’à ce qu’elle soit aussi molle qu’une pomme bouillie. Comprenez-vous ?

Il la salue et la laisse.

 

 

Henry et Jane dînent...

Henry VIII : Nous avons convenu du programme de votre couronnement avec M. Holbein. Connaissez-vous le Centre de Venise ?

Jane : Non, Votre Majesté.

Henry VIII : C’est un bateau que les Doges empruntent chaque année pour traverser le lagon afin de célébrer leur union avec la mer. C’est une œuvre magnifique, faite d’or et de statues de bronze représentant Neptune, lions de mer et autres créatures fantastiques. Je vais le faire construire. Et il vous conduira de Greenwich jusqu’à Londres, où vous serez sacrée reine Jane d’Angleterre.

Jane : Votre Majesté, je ne sais quoi dire.

Henry VIII : Vous n’avez rien à dire. Ce couronnement sera le plus fabuleux qu’une reine d’Angleterre n’ait jamais connu. Je vous le promets.

Jane : Votre Majesté, pardonnez-moi. Mais, j’ai appris que vous aviez engagé des poursuites contre Lady Mary. De tout mon cœur, je vous implore d’y renoncer.

Henry VIII, chuchotant à son oreille : Avez-vous perdu l’esprit ? Ne parlez plus jamais de cela. (Il retourne à sa place) J’ai un autre cadeau pour vous. J’espère qu’il vous plaira.

On apporte un chien à la reine.

Jane : Merci, Votre Majesté. Je l’adore, il est si mignon !

 

Francis Bryan rend visite à Lady Misseldon.

Sir Francis : Lady Misseldon.

Misseldon : Sir Francis.

Sir Francis : J’espère ne pas vous avoir fait peur ?

Misseldon : Votre billet disait que vous vouliez me voir ?

Sir Francis : Oui, en effet.

Misseldon : A quel sujet ?

Sir Francis : Je me demandais si vous vouliez devenir ma maitresse.

Misseldon : Monsieur, je vais bientôt me marier.

Sir Francis : Avec qui ?

Misseldon : Sir Robert Tavistock.

Sir Francis : Pourra-t-il vous offrir de pareils présents ? (Il lui tend un magnifique collier) Je ne crois pas. Si votre virginité vous importe tant, gardez-la, pour ce qu’elle vaut. Je jure alors de ne plus vous importuner ni d’importuner votre conscience.

Misseldon : Je ne me suis pas décidée.

 

Lady Mary cherche conseil près de Chapuys.

Mary : Comment puis-je renoncer à Rome ou au mariage de ma mère ? Après tout ce qu’elle a subi...

Chapuys : Je comprends. Mais puis-je vous suggérer de signer le document ? Et par la suite, vous pourrez faire « une exception de protestation » qui est d’abjurer secrètement votre soumission devant témoins.

Mary : N’est-ce pas de l’hypocrisie ? L’empereur désapprouverait sûrement que je signe ce document. Et le Saint-Père aussi.

Chapuys : Lady Mary, je dois honnêtement vous dire que l’empereur ne désire plus intervenir dans cette affaire. Après tout, vous n’êtes pas un de ses sujets. Et comme il recherche une nouvelle alliance avec le roi, il serait des plus réticents à l’offenser d’une quelconque manière.

Mary : Dans ce cas, je suis seule ? Qu’arrivera-t-il si je refuse ?

Chapuys : Il est fort possible que le roi vous condamne à mort.

Mary, prenant une plume : Bien.

Chapuys : Ne voulez-vous pas le lire ?

Mary : Je vous demande seulement de prier pour mon absolution. (Elle signe)  Tant que je vivrais, je ne me le pardonnerai pas.

 

Château de Gandolpho, résidence du Pape, Italie…

Von Waldburg : Père Pole ?

Père Pole : Oui, Votre Eminence.

Von Waldburg : Je suis le Cardinal Von Waldburg. Combien de temps êtes-vous resté au séminaire à Rome ?

Père Pole : Presque une année, Eminence. J’ai quitté l’Angleterre quand il est devenu clair que le roi allait briser son allégeance à Rome et au Saint Père.

Von Waldburg : La mort de cette catin d’Anne Boleyn est providentielle. Sa Sainteté prie pour que le roi Henry profite de cette divine opportunité de réconciliation. Un seul geste d’obéissance à Rome, aussi minime soit-il, lui permettra d’échapper à la menace d’excommunication.

Père Pole : Croyez-moi, Votre Eminence, tous les gens pieux d’Angleterre prient pour cela. Ma mère, Lady Salisbury m’a écrit qu’elle croit que la nouvelle reine est au fond une vraie catholique.

Von Walburg : Votre mère pourrait faire plus qu’espérer. Et vous-même père Pole, pourriez envisager votre retour en Angleterre, afin d’influencer les évènements. Voyez-vous, père Pole, je sais qui vous êtes vraiment.

 

Lady Misseldon est nue sur le rebord de la fenêtre et Sir Francis la contemple.

Sir Francis : « Ici est la véritable Danae. Elle pourrait enflammer votre passion jusqu’au plus haut point. Un seul contact… un simple contact de son corps, et vos membres fondraient dans le feu. » Ce collier vous va bien, et vous êtes adorable.

 

Dans le Yorkshire, Aske prie devant la vierge au nez brisé.

 

Cromwell apporte une lettre au roi.

Cromwell : Votre Majesté a reçu une lettre de Lady Bryan, gouvernante de Lady Elizabeth. Il semblerait que l’enfant soit à court de vêtements. Lady Bryan demande si Sa Majesté permettrait qu’elle en ait d’autres.

Henry VIII : Pourquoi le ferais-je ? Elle n’est pas de moi. Tous savent que son père était ce traitre d’Henry Norris et sa mère une catin. Quoi d’autre ?

Cromwell : Il y a ceci… La soumission… de Lady Mary.

Henry VIII, après avoir regardé le papier  : Convenez d’une entrevue avec elle. Loin d’ici et loin du public. Nous nous rendrons à sa résidence. Il y a des rumeurs d’épidémie dans la ville. Le couronnement devra être reporté.

Cromwell : Majesté.

Henry VIII : Thomas. M. Rich m’a montré les comptes. Je suis très satisfait, Tom. Je vous le prouverai bientôt.

 

Jane ouvre sa boîte à bijoux, et en sort un de ses colliers.

Jane : Lady Rochford.

Lady Rochford : Oui, Votre Majesté.

Jane, tendant le collier : Portez ceci à Lady Bryan. Qu’elle achète à Lady Elizabeth de quoi se vêtir.

Lady Rochford : Oui Madame.

Jane : Nous devrons penser à un cadeau pour Lady Mary. J’ai tellement hâte de la rencontrer.

Lady Rochford : Votre Majesté est très gentille.

Jane : Lady Rochford, vous n’êtes pour rien dans la trahison de votre époux. Comme Mary et Elizabeth n’ont pas choisi d’être les filles du roi. Les femmes sont souvent exploitées. Mon vœu est de les protéger du mieux que je peux. Je dois rester discrète. Mais je le ferais quand même. Et je compte sur votre aide.

Lady Rochford : Oui, Votre Majesté.

 

Dans le Yorkshire, Aske inscrit les volontaires.

Aske : Ton nom, mon garçon ?

Homme : Charlie, Sir. Charlie Roll.

Aske : Métier ?

Charlie : Berger.

 

Salle du Trône...

Valet : M. le secrétaire Cromwell.

Henry VIII : A genoux.

 

Yorkshire...

Aske : Sais-tu ce que nous avons à faire ?

Charlie : Oui, Capitaine Aske.

Aske : Nous ne sommes pas des rebelles, mais des pèlerins. Et nous avons un pèlerinage à faire. Si tu veux te joindre à nous, il faudra prêter serment devant Dieu, l’Eglise catholique, notre souverain le roi, et les communs de ce royaume. Et que Dieu te vienne en aide.

Charlie, se signant : Je jure.

Aske : Porte ce badge. Il représente les 5 plaies du Christ, afin de prouver que les communs se battent pour sa cause.

Charlie : Oui, capitaine.

Aske : Dieu te protège.

 

Henry VIII sacre Cromwell.

Henry VIII : Je vous fais, Thomas Cromwell, Baron Cromwell de Wimbledon, et à partir de ce jour, garde des Sceaux.

Cromwell : Majesté.

 

Yorkshire...

Homme, mettant un brassard à Charlie : Ton bras, fils. Dieu te protège.

 

La reine et Lady Mary parlent...

Mary : Votre Majesté est trop bonne.

Jane : Ces cadeaux ne sont rien devant ceux du cœur. J’aurai plus de plaisir à vous voir vous réconcilier avec votre père.

Henry VIII arrive pour voir sa fille, qui s'incline.

Henry VIII : Mary.

Mary : Majesté.

Henry VIII : Voici plus de mille couronnes. Si vous avez besoin d’autre chose, vous n’avez qu’à le demander.

Mary : Merci, Votre Majesté.

Henry VIII : Père…

Mary : Père.

Henry VIII l’embrasse sur le front et part.

 

Le roi et la reine dînent.

Jane : Mary était si douce et affectueuse. Elle est telle que je l’espérais. Il n’est pas surprenant qu’elle soit appréciée pour sa vertu et sa bonté. Sa Majesté devrait l’inviter à la cour et la présenter. (Changeant de sujet)  Votre Majesté...pourquoi ne dites-vous rien ?

Henry VIII : Parce que je suis déçu.

Jane : Pourquoi ?

Henry VIII : Je suis déu, car vous n’êtes pas enceinte.

 

Des cavaliers arrivent pour parler à Cromwell...

Homme : Milord ! Milord ! Nous sommes venus en toute hâte vous dire que la majorité du nord ainsi qu’une partie du Lincolnshire se sont révoltés contre Sa Majesté. Partout, les communs se rassemblent. Les balises de la révolte s’enflamment sur toutes les collines. Voilà quatre jours, pendant que nous collections les taxes nous avons été attaqués par une foule en colère. Ils ont capturé un des contrôleurs appelé Nicholas Bello, l’ont fait tomber de son cheval et battu à mort.

Homme 2 : Parmi ces gens, nous avons aperçu des prêtres en armes, incitant les rebelles en criant : Tuez-les ! Tuez-les ! Un autre homme, William Lich, connu comme étant à votre service M. Cromwell, a été pendu à un arbre.

Cromwell : Et que veulent donc ces rebelles ?

Homme : D’après ce que j’ai compris, ils veulent préserver leurs fêtes religieuses, leurs monastères restaurés, leurs églises respectées… et une réduction des taxes. Je les ai entendus dire que s’ils réussissaient, ils avaient pour but de vous tuer M. Cromwell, ainsi que quatre ou cinq évêques et le Chancelier Rich, en tant qu’investigateurs du vol et de la dissolution des églises.

Homme 2 : Pourquoi la noblesse n’a rien fait pour arrêter ces traîtres ? Ils ne pensent qu’à protéger leurs terres et leurs biens.

Homme : Ils ont essayé, mais les rebelles sont revenus en plus grand nombre. Ce ne sont plus des centaines, mais plutôt des milliers, menant une rébellion contre les réformes de l’Eglise.

 

Cromwell fait son rapport au roi... 

Henry VIII : Comment osez-vous l’ignorer ? Vous êtes censé tout savoir. Au contraire, vous disiez qu’il y a avait peu d’opposition. Vous disiez que la plupart des gens voudraient voir ces lieux dissous. Vous aviez tort ! Vous ne saviez rien. (Il le frappe) Escroc ! Asseyez-vous et écrivez ce qui suit. « Nous considérons comme désobligeant que des sujets inférieurs se soient révoltés contre nous sans motif aucun. La confiscation des biens des paroisses n’a jamais été recherchée. Et même si c’était le cas, de loyaux sujets n’auraient jamais osé en débattre avec leur régent, d’une manière aussi violente, mais l’auraient consulté à ce sujet. A présent, je vous ordonne de rentrer chez vous, et de ne plus dire mot. Souvenez-vous de votre allégeance. Vous avez prêté serment d’obéir à votre roi, tant par injonction divine, que par la loi de la nature. »

 

Lincolnshire…

John : Tous les communs sont engagés ensemble. Le moment est venu de se lever ou jamais ne le sera. Alors, marchons. Marchons vers York. Marchons sous peine de mort. Marchons au nom de Dieu. Marchons !

 

Bureau de Cromwell...

Cromwell : J’écris à la noblesse de Yorkshire, pour leur rappeler leur obligation de maîtriser ces traîtres, et les conséquences de leur échec.

Rich : N’y a-t-il pas moyen… de suspendre le travail des enquêteurs jusqu’à ce que la révolte…

Cromwell, l'interrompant : Non. Le seul moyen pour que l’autorité du roi écrase les têtes de ces gens du Nord est de leur montrer que le roi entend continuer les réformes et assainir la religion quoi qu’ils disent. Quoi qu’ils fassent.

Homme, venant d'entrer : Les rebelles ont pris Lincoln. Leur drapeau flotte au-dessus des portes de la ville. Ils sont plus nombreux et se dirigent vers York.

 

Henry se confie à Charles.

Henry VIII : A 5 ans, ma mère et moi avons été conduits à la tour. Il y avait une révolte contre mon père. Les rebelles cornouaillais étaient aux murs de la ville. A l’intérieur, la panique régnait partout. La peur… Nous n’avions plus de nouvelles de l’armée royale et de mon père. Ma mère s’efforçait de rester calme. Elle était terrifiée. Et moi aussi. J’étais persuadé que nous allions être tués. (Il s'approche de Charles) Je te désigne à la tête des Forces Royales. Rends-toi dans le Nord. Tu trouveras armes et provisions, mais ne t’y attardes pas.

Charles : Je ferai selon les ordres de Votre Majesté et bien plus.

Henry VIII : Ces rebelles sont des traitres, Charles. Emplis d’intentions malveillantes. Nous devons les punir. Pour avoir osé se rebeller contre leur souverain. Tout comme mon père a puni les Cornouaillais.

 

La femme de Charles vient le voir.

Catherine : Que se passe-t-il, Charles ?

Charles, à ses hommes : Laissez-nous. Sa Majesté m’a ordonné de mener son armée contre les rebelles du Nord. Ne vous inquiétez pas. J’ai assez d’armes et d’hommes pour les neutraliser… facilement. Sa Majesté me l’a promis.

Catherine : Je prie Dieu qu’il tienne promesse.

Charles : Je suis heureux d’accepter cette mission. Cromwell va endosser la responsabilité de tout cela. Et les rebelles exigent sa tête. Avec l’aide de Dieu, je serai en mesure de la leur procurer.

 

Le roi souffre de sa plaie à la cuisse.

Valet : Le Garde des Sceaux.

Henry VIII : j’ai envoyé Suffolk à la tête de l’armée royale. Et s’il le faut, j’enverrai la seconde armée pour détruire ces rebelles.

Cromwell : Oui, Votre Majesté.

Henry VIII : A moins qu’ils ne se rendent et remettent une centaine de leurs chefs, cordes autour de leurs cous, le Duc de Soffolk aura alors ma permission de brûler, et détruire tous leurs biens, afin qu’ils soient un exemple pour tous nos sujets.

Cromwell : Oui, Votre Majesté.

Henry VIII : S’ils ne se rendent pas, malgré cela, je promets de tous les détruire, femmes et enfants compris. Comprenez-vous ? Je les détruirai tous. Puis, je vous détruirai, Cromwell.

 

FIN

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sossodu42, 04.05.2024 à 18:06

Bonsoir, une nouvelle bannière pour le quartier HPI attend vos votes merci

ShanInXYZ, 04.05.2024 à 18:09

Doctor Who ? C'est le nouveau jeu du quartier, un docteur à retrouver, à vous de jouer

choup37, 04.05.2024 à 21:22

Nouveau design sur Kaamelott, on attend vos avis

langedu74, Avant-hier à 21:15

Hello ! Une nouvelle session du ciné-émojis vient d'être lancée, rendez-vous sur HypnoClap pour deviner le film

Sonmi451, Hier à 13:33

Nouveau design' dans Gilmore Girls, hésitez pas à donner votre avis!

Viens chatter !