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#210 : Un mariage consumé

La Reine Anne est emprisonnée dans la Tour de Londres, attendant son exécution. Le roi lui a accordé son souhait pour un bourreau spécial, mais il est retardé et l'exécution doit être remise à plus tard.
Le Roi Henry rend visite à Jane Seymour et demande sa main en mariage. Maintenant que son mariage avec Anne est déclaré nul et non avenu, leur fille Elizabeth devient illégitime et n'est plus alignée au trône ouvrant ainsi la voie pour qu'un héritier légitime vienne de son mariage avec Jane.

 

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Titre VO: Destiny and Fortune - Titre VF: Un mariage consumé
Diffusion US: 1 Juin 2008
Diffusion FR: 2 Mars 2009

Réalisé par: Jon Amiel
Ecrit par: Michael Hirst
Acteurs secondaires: Jane Brennan (Lady Margaret Bryan), Anita Briem (Jane Seymour), Stephen Brennan (John Seymour), Sarah Bolger (La princesse Mary Tudor), Rebekah Wainwright (Catherine), Anthony Brophy (L'ambassadeur Chapuys),  Max Brown (Edward Seymour), Kate Duggan (La princesse Elizabeth), George Irving (Sir William Kingston), Anatole Taubman (Jean Rombaud), Muireann O'Donoghue (Anne Boleyn jeune), Maude Hirst (Dame de compagnie de la princesse Elizabeth)

GENERIQUE

 

Une épée est soigneusement nettoyée...

 

18 Mai 1536…

Anne : Gloire à toi, Seigneur. Tu m’as sauvée de l’injustice, des diffamations et d’un roi abusif. Mon âme te priera jusqu’aux derniers instants, jusqu’à ma mort, car tu tires du péril ceux qui t’attendent et croient en toi.

Henry est seul dans son lit, tandis que Charles y est avec sa femme et son fils les rejoint.

 

Les chœurs chantent, des bougies dans les mains, derrière Henry.

Henry VIII : Ca suffit !

 

Homme : Laissez passer la princesse Elizabeth. Faites place. Laissez passer Son Excellence.

Elizabeth s’assoit à table.

 

Des servantes nettoient la chambre d'Anne quand la porte s'ouvre. 

Anne : Monsieur Kingston.

Kingston : Ma très chère. Je peux vous annoncer que le roi a décrété que vous éviterez le bûcher, et que vous connaîtrez une mort rapide par décapitation. Dans sa clémence, le roi vous a accordé le droit de faire appel aux services du bourreau de Calais, qui est déjà en route, arrivant de Douvres.

Anne : A quelle heure vais-je mourir ?

Kingston : A neuf heures.

Anne : Je suis satisfaite. Envoyez-moi l’aumônier Cranmer pour que je puisse me confesser et recevoir la communion.

Kingston : Ma très chère.

 

Henry VIII dicte à Cromwell ce qu’il doit écrire.

Henry VIII : Ecrivez à l’empereur. Mon neveu, je crois que ce jour vous apportera grande satisfaction. Mettons nos querelles de côté, et trouvons un arrangement afin de développer le commerce et la prospérité entre nos nations, et de nous unir contre ce pauvre idiot de roi de France. Ce que j’aime, c’est la perspective de changements.

 

Cranmer arrive à la Tour...

Cranmer : Monsieur Kingston, comment va la reine ?

Kingston : Les premiers temps de sa captivité, elle avait des propos incohérents. Elle disait qu’il ne pleuvrait pas tant qu’elle ne serait pas libérée. Mais à présent, d’après son aumônier, les préparatifs de sa condamnation occupent son esprit. C’est ainsi que je crois qu’elle a accepté ce fait.

Cranmer : Je suis ravi de l’apprendre. Même si… cela me chagrine de la faire souffrir encore davantage. (Il entre dans la cellule de la reine Anne) Madame, je suis contraint de vous annoncer que votre mariage au roi a été déclaré nul et non avenu.

Anne : Pour quelle raison ?

Cranmer : Pour avoir été trop proche et familière avec une autre femme, avec qui le roi a eu des rapports intimes.

Anne : Ma sœur ?

Cranmer : Oui.

Anne : Alors ma fille n’est plus…

Cranmer : En effet. Elizabeth devient une fille illégitime. (Anne semble sur le point de pleurer) Je vous jure de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour la protéger, la soutenir, et la maintenir dans les bonnes grâces du roi.

Anne : Merci. Comme le temps m’est compté, je vous prie de bien vouloir me confesser. (Kingston commentce à partir, mais Anne le retient) J’aimerais que le gouverneur reste le temps que je reçoive les derniers sacrements.

Kingston : Bien, madame.

Cranmer : Mon enfant, voulez-vous vous confesser ?

Anne : Oui. Je confesse mon innocence devant Dieu. Je jure solennellement, sur mon âme immortelle, que je n’ai jamais été infidèle à mon Seigneur et époux, et que jamais je ne lui ai fait tort de par mon corps. Je ne dis pas que je lui ai toujours porté l’humilité que je lui devais, étant donné sa gentillesse envers moi, le grand honneur et le grand respect qu’il m’a toujours montrés. J’admets également m’être souvent secrètement montrée jalouse de lui. Mais Dieu m’en est témoin, c’était bien là mon seul pêché envers lui. Je ne dis pas ceci dans l’espoir de vivre plus longtemps. Dieu m’a appris à mourir, et il renforcera ma foi à cet égard. Quant à mon frère, et aux autres qui ont été condamnés injustement, j’aurais voulu mourir plusieurs fois afin de les libérer. Mais puisque c’est la volonté du roi, je les accompagnerai de bonne grâce dans la mort. Avec cette certitude : celle de mener une vie éternelle à leurs côtés, et nos âmes seront en paix.

Cranmer : Au nom du père, du fils et du Saint Esprit. Monsieur Kingston ? Assurez-vous de transmettre cette dernière confession, pour que le monde entier soit au courant.

Kingston, sortant : J’y vais de ce pas.

Anne, saisissant le bras de l'évêque  : M. Cranmer, j’imagine qu’en ces derniers instants, les aumôniers ne pourraient intervenir en ma faveur ?

Cranmer, se dégageant : Votre Majesté, je ne…

Anne : Non, je comprends. Comment le pourraient-ils, pardonnez-moi.

 

Lady Mary prie quand Chapuys arrive.

Mary : Est-ce fait ? La catin est-elle morte ?

Chapuys : Je ne crois pas. Mais elle le sera dans très peu de temps.

Mary : Le Seigneur est juste et bon. Dites-moi, de quoi l’accuse-t-on, au juste ?

Chapuys : On dit que sa fille, Elizabeth, n’a pas été conçue avec le roi, mais avec l’un de ses nombreux amants.

Mary : Combien d’amants avait-elle ?

Chapuys : D’après M. Cromwell, plus de cent hommes, ainsi que son frère, Rochford. Il semblerait qu’elle me reproche ce qui lui arrive, et qu’elle me tienne pour responsable de son funeste destin. Evidemment, j’en suis flatté, car elle m’aurait jeté aux chiens si elle avait pu.

Mary : Parles-moi de cette autre femme, Jane Seymour.

Chapuys : J’ai appris secrètement qu’elle était de notre côté, que le roi l’aimait et qu’il comptait l’épouser. Et qu’elle comptait vous rendre votre droit à la succession.

Mary : J’imagine qu’alors, Elizabeth sera considérée illégitime, comme cela fut mon cas ?

Chapuys : Oui, ma princesse. L’enfant gâtée est devenue une bâtarde.

 

Le roi est allongé sur son lit et se lève soudainement.

Henry VIII : Faites préparer les chevaux, sans donner notre destination.

Valet : Oui, Votre Majesté.

 

Anne se prépare à mourir, pendant que Jane Seymour essaie de nombreuses robes et est aux anges.

Aumônier : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire. Un temps pour lancer des pierres et un temps pour les ramasser. Un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. Ce qui est aujourd’hui, a déjà été dans le passé. Et ce qui sera dans l’avenir, a déjà été. Un temps pour chercher, et un temps pour perdre, un temps pour garder, et un temps pour jeter. Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre. Un temps pour se taire, et un temps pour parler. Je me suis dit en moi-même : Dieu jugera le juste et l’injuste, car pour chaque acte, il y a un temps pour le jugement. »

Kingston entre dans la cellule de la reine Anne.

Anne : Je m'en vais n'est-ce pas... C'est l'heure ? 

Kingston : Je suis navré, madame, le bourreau a été retardé sur la route depuis Douvres, et votre exécution a été repoussée à 12h. Je voulais vous avertir à temps au cas où…

Anne : Maître Kingston ? Vous dites que je ne mourrai pas avant midi ? Vous m'en voyez déçue car je pensais être morte à cette heure et avoir oublié ma souffrance.

Kingston : Vous ne souffrirez pas, madame. Le coup sera imperceptible.

Anne : J’ai entendu dire que le bourreau était très doué, en effet. Et puis, de toute manière, je n’ai qu’un tout petit cou fragile.

Elle éclate de rire.

 

Charles regarde son fils s’amuser avec une épée. Soudain, il casse un chandelier.

Charles : Edward !

Son fils lui plante l’épée dans le ventre, et Charles s'effondre.

Edward : Père ? Père ? (Charles se lève soudainement) Mon Dieu.

Charles : Edward, ceci n’est pas un jouet.

Edward : Compris. Dites-moi, avez-vous déjà tué quelqu’un ?

Charles : Oui. Lors d’une bataille.

Edward : Qu’avez-vous ressenti ?

Charles : C’était mon ennemi. Ca ne m’a rien fait.

Edward : J’aimerais beaucoup voir quelqu’un mourir. Je peux vous accompagner à l’exécution ?

 

Cromwell discute d'économie...

Cromwell : Combien demandent-ils pour l’échafaud ?

Homme : 23 livres, 6 shillings, et 8 pence, M. le secrétaire.

Cromwell : C’est du vol. Et combien avons-nous payé ce bourreau ?

Homme : 15 livres.

Cromwell : 15 livres ? Pour une seule tête ? Mon Dieu, il gagne plutôt bien sa vie, celui-là.

 

Cromwell fait un rapport au roi.

Henry VIII : Alors ? Est-ce fait ? Répondez.

Cromwell : Non, Votre Majesté. Malheureusement, nous devons repousser l’exécution.

Henry VIII : Comment ?

Cromwell : Le bourreau a été retardé.

Henry VIII : Alors mandez quelqu’un d’autre. Vous m’entendez ? Appelez celui qui s’est occupé des autres à la hache. Il a fait son travail proprement, non ?

Cromwell : Vous avez fait une promesse.

Henry VIII : Pourquoi tenir mes promesses à cette catin ?

Cromwell : La promesse de Sa Majesté est de notoriété publique et…

Henry VIII, plaquant Cromwell au mur et le menaçant : Je m’en moque totalement ! Je vous ordonne d’obéir. Je souhaite sa mort ! Je veux qu’on en finisse ! Que ce soit terminé. Obéissez ou Dieu m’en est témoin, vous subirez le même sort. (Cromwell part) Attendez ! Remettez l’exécution à plus tard.

Cromwell : Votre Majesté.

Henry VIII : Allons-y.

 

Kingston vient chercher Anne.

Anne : Monsieur Kingston, je suis prête.

Kingston : Ma très chère, excusez-moi à nouveau, mais le bourreau n’est toujours pas arrivé.

Anne : Que dites-vous ?

Kingston : Votre exécution est repoussée à demain matin, 9h.

Anne : Non. Non, c’est impossible. Ce n’est pas que je désire mourir, mais… Je me croyais prête à mourir. Je m’étais préparée. Je crains qu’un délai supplémentaire ne me fasse faiblir. Je vous en prie, s’il était possible de…

Kingston : Non, madame, c’est l’ordre du roi.

Anne : Mais… Attendez. Peut-être que je ne vais pas mourir. Ces retards doivent bien avoir une signification. Le roi veut peut-être me tester. Il veut peut-être m’envoyer dans un couvent.

Elle pleure et Kingston sort.

 

Le roi se rend joyeusement à la demeure des Seymour.

Henry VIII : Vous devez être au courant que mon mariage a été déclaré nul et non avenu.

John Seymour : J’ai été informé des circonstances. Comme tout le monde, j’ai été choqué et très surpris par ce que j’ai appris.

Henry VIII : Je vous en remercie. Mais je dois vous dire que le Conseil privé de la Couronne, malgré les récents outrages, m’a prié de retenter l’aventure du mariage, dans l’espoir que ma nouvelle femme mette au monde un héritier légitime. J’imagine que vous savez que j’ai choisi votre fille.

John : En effet.

Henry VIII : Demain, vous viendrez en péniche jusqu’à Hampton Court, où nos fiançailles seront annoncées. Sir John, je vous jure qu’à partir de demain, tout sera vraiment différent. Nous serons jeunes et joyeux, comme nous l’étions autrefois. A Lady Jane.

 

Elizabeth fait un caprice au moment de s'habiller.

Elizabeth : Je ne veux pas le mettre ! Vous ne pouvez pas me forcer. Non ! Je n’irai pas !

Lady Bryan : Lady Elizabeth, faites ce qu’on vous dit. Calmez-vous ou je vous gifle. Ne me regardez pas comme ça. Nous devons retirer l’enfant, elle ne doit pas être en présence du roi.

Femme : La petite princesse...

Lady Bryan : Ce n’est plus une princesse, c’est une bâtarde. Monsieur Cromwell a demandé que ses comptes soient fermés, afin de régler tout ce dont profite sa mère à la Tour de Londres.

Femme : L’enfant doit payer l’emprisonnement de sa mère ?

Lady Bryan : Oui, avec l’argent que lui verse le roi comme pension. Vous avez bien compris. On n’est jamais sûr de sa place en ce monde. Ecoutez mes conseils, pour ce que ça vaut, trouvez-vous un homme riche, trop bête pour s’intéresser à la politique. A moins de mourir en couche, ce qui est probable, ou de la peste, qui est pratiquement inévitable, vous pourrez être heureuse.

 

Le roi Henry VIII se promène avec Jane Seymour.

Henry VIII : De quoi vouliez-vous me parler, ma douce ?

Jane : Si vous me le permettez, j’aimerais parler de votre fille, Mary. En tant que reine, je voudrais la voir à nouveau héritière présomptive.

Henry VIII : Jane, avez-vous donc perdu la tête ? Vous devriez solliciter les faveurs pour l’enfant que nous aurons, et pas des autres.

Jane : Je ne pensais pas tant aux autres, qu’à votre bien et à votre tranquillité d’esprit, ainsi qu’à celle des enfants que nous aurons. Et à la tranquillité du royaume de Votre Majesté.

Henry VIII : Veuillez m’excuser. Je souhaite impatiemment un nouveau départ. Une renaissance. Parfois, on voudrait tout oublier. Vous comprenez ? Vous êtes si pure. Je ne voudrais pas que vous soyez affectée par le passé. Puis-je vous embrasser, Jane ?

Jane : N’êtes-vous pas le roi d’Angleterre ?

Il l’embrasse.

John : Tout va changer pour elle. Ce baiser représente sa destinée et sa fortune.

Edward : Et les nôtres.

 

Tour de Londres...

Anne : Quand j’étais jeune, j’ai servi à la cour de Marguerite d’Autriche. C’était une époque merveilleuse. On enchaînait les fêtes et les bals. Il y avait tant de bals. Un jour, j’étais déguisée en reine des Amazones avec une épée dans une main et une coiffe pourpre garnie d’une énorme plume. Mais Marguerite était quelqu’un de sage. Elle nous disait : « Faites confiance à ceux qui vous servent, et vous finirez par vous retrouver dans les rangs de ceux qui ont été trompés. »

 

Charles rend visite à Thomas Boleyn dans sa cellule pendant qu'on nettoie le gibet.

Thomas : Vais-je être… Vais-je être jugé ?

Charles : Non. Vous êtes libéré. Mais Sa Majesté demande, puisque vous ne bénéficiez plus de sa confiance, qu’on vous retire vos fonctions et vos titres. Vous ne ferez plus partie du Conseil, vous devrez renoncer au poste de Lord du Sceau Privé et à ses privilèges. Sa Majesté demande que vous quittiez la cour et que vous ne vous présentiez plus en sa présence, sous peine de mort.

Thomas : Ainsi, je garde mon comté ?

Charles : Avez-vous votre fils mourir ? Pensez-vous à votre fille ? Allez-vous la regarder souffrir ? Allez-vous la regarder mourir aussi ? Dites-moi, Boleyn, est-ce que ça en valait la peine ?

Thomas Boleyn est libéré, il se retourne vers la fenêtre de la cellule de sa fille qui regarde son père partir.

 

Henry se promène et aperçoit une fontaine au milieu d'un étang.

Henry VIII : Vous voyez ceci ? Vous savez ce que c’est ? C’est la fontaine de jouvence. (Il entre dans l’eau et va jusqu’à la fontaine) Regardez ! Je renais.

 

Tour de Londres...

Kingston : Par ici, monsieur. Votre retard me désole profondément. (Tendant la main vers l'épeée) Puis-je ?

Bourreau : Si vous voulez, monsieur. Elle est superbe, n’est-ce pas ?

Kingston : L’exécution est prévue à 9h. Vous serez réveillé 2h plus tôt, pour que vous puissiez déjeuner. Je crois que nous en avons terminé.

Bourreau : Non, monsieur. Je dois vous dire quelques mots. La victime ne devra pas être attachée, de quelque manière que ce soit. Mais il est primordial qu’elle ne regarde pas en arrière, par crainte de l’épée. Au départ, je cacherai l’épée, pour qu’elle ne la voie pas. Ce serait normal qu’elle veuille se retourner et voir d’où vient la mort, vous ne croyez pas ? Lorsqu’elle aura terminé ses prières et sera prête à partir, je dirais au garçon devant elle d’aller me chercher mon épée. Obligatoirement, elle regardera devant elle. Ainsi, l’angle sera parfait pour moi. Quand elle regardera au devant, je frapperai. Et crac ! Vous comprenez ?

Kingston : Je crois, en effet.

Bourreau : Ce sera très rapide, elle ne souffrira pas. Monsieur ? Vous ne serez pas déçu.

Kingston : J’en suis certain.

 

Anne prie dans sa cellule.

Anne : Seigneur, toi seul sais si je mérite la mort. Ce n’est pas ma volonté, mais la tienne sera faite. Je glorifierai ton nom, car tu es mon sauveur et mon protecteur. Tu m’as protégée et préservée dans les épreuves.

Elle se remémore sa jeunesse où elle jouait avec son frère et son père.

 

Vendredi 19 Mai 1536… Le roi va observer des cygnes. Et Kingston vient chercher Anne Boleyn pour son exécution.

Kingston : Madame, c’est bientôt l’heure. Vous devez vous tenir prête.

Anne : Acquittez-vous de votre labeur, cela fait longtemps que je suis prête.

Kingston : Le roi vous demande de prendre cette bourse avec vous. Elle contient 20 livres, afin de payer le bourreau et de donner l’aumône aux pauvres.

Anne : Merci.

Kingston : Veuillez me suivre, accompagnée de vos servantes.

 

Cromwell va prier et Anne est escorté jusqu’au lieu de son exécution. Les gens la touchent et l'insultent. Charles et son fils sont dans la foule.

Anne : Monsieur Kingston, ne donnez pas le signal de ma mort avant que j’aie pu dire ce que j’avais à dire.

Kingston : Bien, madame.

Anne : Mon bon peuple chrétien, je suis venue mourir ici aujourd'hui après avoir été jugée, et ainsi j'obéis à la volonté du roi, qui est mon seigneur. Si, au cours de ma vie, j’ai offensé la grâce du roi, je m’expie à présent de mes pêchés par ma mort. Je prie et je vous conjure de prier pour la vie du roi, mon seigneur souverain ainsi que le vôtre, qui est l’un des meilleurs princes sur cette terre, et qui m’a toujours traitée honorablement. C’est pourquoi je me soumets volontiers à la mort. Je demande humblement au monde entier de me pardonner. Si l’un de vous souhaite me juger, je lui demande seulement d’agir avec clémence.

Ses servantes, en pleurs, lui enlèvent son manteau. Anne met un bonnet et retire ses bijoux, puis remercie ses suivantes.

Bourreau : Madame, pardonnez-moi de faire mon devoir.

Anne : Je vous pardonne. Voici pour vous. (Elle lui tend la bourse, puis se retourne vers la foule) Ainsi, je quitte ce monde, et je quitte ce peuple.

Wyatt, en pleurs : Que Dieu vous bénisse.

Anne : Je vous demande du fond du coeur de prier pour moi.

Aumônier : Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer. Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles, et me fait revivre.

Anne : A Jésus-Christ je recommande mon âme, Seigneur, reçois mon âme... A Jésus-Christ je recommande mon âme, Seigneur, reçois mon âme...

(La foule s'agenouille)

Aumônier : Il me conduit par le juste chemin…

Anne : Seigneur, aie pitié de mon âme. Je confie mon âme au Christ. Jésus-Christ, reçois mon âme. Seigneur, aie pitié de mon âme. Jésus-Christ, reçois mon âme.

Le bourreau rajuste son bonnet, et elle le remercie. Elle continue de se recommander à Dieu pendant que Charles finit par aussi s'agenouiller.Puis elle

Bourreau : Apportez-moi l’épée !

Anne tourne la tête, et le bourreau récupère l'épée qu'il avait cachée.

 

Au palais...

Homme : Voici le corps et le sang du Christ.

Le roi applaudit le cygne blanc qu’on vient de lui apporter, et se sert lui-même.

 

FIN

Kikavu ?

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !