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#110 : la rupture


Le Cardinal Wolsey est au plus bas mais pas encore fini. Bien qu'exilé, il essaye, à la dernière minute de gagner l'appui de sa vieille ennemie, la Reine Katherine. Elle accepte avec hésitation de prendre part à son plan, puisqu'elle se trouve dans une situation semblable à celle du Cardinal déchu. Mais leur complot est vite découvert et arrêté par les nouveaux conseillers du roi et Wolsey doit payer le prix ultime.


Popularité


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Titre VO
The Death of Wolsey

Titre VF
la rupture

Première diffusion
10.06.2007

Plus de détails

Titre VO: The Death of Wolsey - Titre VF: La rupture
Diffusion US: 10 Juin 2007
Diffusion FR: 21 Avril 2008

Réalisé par: Ciarán Donnelly
Ecrit par: Michael Hirst
Acteurs secondaires: Anthony Brophy (Chapuys), Padraic Delaney (George Boleyn), Lorna Doyle (Joan Larke), Jamie King (Thomas Wyatt), Fiona Ryan (Jane).

GENERIQUE

 

 

Valet : Sa Majesté, le roi.

Henry VIII : Messeigneurs et conseillers, nous avons énormément de travail. Dans le passé, ceux qui tenaient les reines du royaume m’ont déçu infiniment. Bien des choses ont été faites sans mon accord ou sans me prévenir. Mais de tels procédés seront stigmatisés à l’avenir. M. le duc sera nommé président du conseil... conjointement au duc de Suffolk.

Duc de Norfolk : Votre Majesté.

Henry VIII : Nous nous réunirons très prochainement, pour débattre ensemble des sujets qui nous tiennent le plus à cœur.

Le roi se retire, suivi de Charles.

Duc de Norfolk, à Charles : Un instant. Quelque soit le plaisir que puisse me faire l’éloignement de Wolsey, une ombre subsiste. Quand bien même il est absent, ne vous cause-t-il pas la moindre inquiétude ?

Charles : En quoi le pourrait-il ?

Duc de Norfolk : De fait, il est attaqué mais pas condamné. Donc par voie de conséquence, il est toujours vivant et il représente un danger pour le royaume et pour nous. Est-ce clair ?

Charles : Il est au diable, à York, en disgrâce. Je crains que vous exagériez le danger.

Duc de Norfolk : Et je crains que vous ayez du mal à le cerner, Monseigneur. Le roi, comme vous le savez, pourrait aisément changer d’avis et s’il le faisait, si Wolsey devait revenir un jour à la cour, vous et moi en avons assez fait pour craindre sa vengeance.

 

Maison du cardinal Wolsey, Yorkshire… Il écrit une lettre.

Femme : C’est vraiment intolérable. Il faut faire réparer le toit.

Wolsey : Avec quoi ? Et par qui ? Nous n’avons pas un sou et pas le moindre serviteur, alors…

Femme : Le roi n’a certainement pas voulu que vous viviez ainsi. Après tout, vous êtes toujours Archevêque de York.

Wolsey : Ce n’est peut-être pas la faute du roi. J’ai eu bien des raisons de me rappeler la prophétie suivante : « Lorsque la vache domine le taureau, alors prêtre, prend garde à ta tête ».

Femme : Anne Boleyn est la vache dont vous parlez ?

Wolsey : Oui, en effet. Ce qui explique pourquoi c’est à elle que j’écris cette lettre.

Femme : Pourtant elle est à l’origine de tous nos malheurs.

Wolsey : Oui mais puisqu’elle en est la cause, elle pourrait en être le remède aussi. Faut que je la persuade que je ne suis pas son ennemi, bien au contraire. J’ai encore la lettre dans laquelle elle me promet de me récompenser pour toute la peine que je me serais donnée le jour où elle pourra enfin être couronnée.

Femme : Je crois me souvenir que ce jour-là, vous trouviez cette promesse plutôt amusante.

Wolsey : A cette époque peut-être, mais depuis, il se trouve que j’ai perdu mon sens de l’humour.

 

Cromwell vient voir Thomas More.

Cromwell : Sir Thomas. Vous ne portez aucun des ornements qui représentent votre fonction.

More : C’est que je n’ai pas assez de vanité pour faire étalage de ce pouvoir, M. Cromwell. Mais soyez certain, j’ai l’intention de l’utiliser.

Cromwell : Et puis-je savoir à quel effet ?

More : Oui. Regardez. J’ai ici le compte-rendu d’un sermon qui a été donné récemment à Cambridge par un certain… Hugh Latimer. Un membre supérieur de l’université. Je le cite : Monsieur Latimer dit que les Saintes écritures devraient seulement être lues en anglais car c’est la langue de tous les chrétiens de ce monde, par un prêtre ou un profane. Il se déchaîne contre la dorure des images, la course au pèlerinage, mais aussi contre la superstition inhérente à la dévotion. Il ajoute que tous les hommes sont prêtres et que nous n’avons nul besoin de prélat ou de pape sur Terre. Les temps ont changé, M. Cromwell. Aujourd’hui, je peux voir les risques et les dangers que recèlent une telle politique d’ouverture envers ces sectes qui sont adeptes de la nouveauté.

Cromwell : Condamnez-vous tous les réformateurs en tant qu’hérétiques ?

More : Wolsey était trop indulgent avec ses hommes. Moi, je ne le serais pas.

Cromwell : Allez-vous les brûler ?

 

Le roi lit un passage d’un livre à Anne Boleyn.

Henry VIII : « Cette croyance selon laquelle le pape et le clergé aurait une autorité séparée est contraire aux Ecritures. Le roi est le représentant de Dieu sur Terre et sa loi est la loi de Dieu. Le souverain doit répondre de ses actes devant Dieu seul et l’obéissance de ses sujets est une obéissance ordonnée par Dieu. Que l’Eglise et le pape gouvernent les princes d’Europe est une honte qui dépasse toutes les hontes mais plus grave, c’est une inversion de l’ordre divin. Un roi est une loi au nom de Dieu, dans chaque royaume. » Ce volume semble écrit pour moi et pour tous les rois.

Anne : Il y en a d’autres comme celui-là. Bien des ouvrages évoquent les abus de pouvoir, les privilèges, la cupidité du clergé dans le royaume de Votre Majesté. Mais ces livres, Wolsey a délibérément choisi de ne pas vous les montrer.

Henry VIII : Je voudrais les lire. Maintenant que j’ai pris possession de moi, je vais travailler jour et nuit s’il le faut pour résoudre ces questions, avec celle de mon annulation, bien sûr. Je vous le jure, les choses vont radicalement changer.

 

Le roi Henry VIII va voir l’ambassadeur Chapuys.

Valet : Sa Majesté, le roi.

Henry VIII : Ambassadeur Chapuys.

Chapuys : Votre Majesté.

Henry VIII : Il parait que vous êtes un diplomate tout à fait remarquable. Comme moi, j’imagine que vous êtes au fait de toutes les nouvelles controverses religieuses.

Chapuys : J’ai entendu parler de nouvelles hérésies qui se sont repandues par endroit, oui.

Henry VIII : Oui, en effet. Si seulement le pape et ses cardinaux arrivaient à renoncer à leur pompe et à leurs cérémonies, et vivaient enfin selon les préceptes des Evangiles et des pères apostolique.

Chapuys : J’ai bien conscience que Votre Majesté est actuellement en plein désaccord avec Sa Sainteté.

Henry VIII : Je ne parle hélas pas de moi, voyez-vous. Sachez, Excellence, que lorsque Luther fustigeait le vice et la corruption du clergé, il avait raison. Aurait-il pu en rester là au lieu de détruire les sacrements que j’aurais volontiers pris ma plume pour le défendre au lieu de l’attaquer. La nécessité de réformer l’Eglise est indéniable. L’empereur a le devoir de la promouvoir, tout comme moi dans mon domaine. Je suis ravi que nous ayons eu l’occasion d’échanger ces opinions.

Chapuys : Votre Majesté.

Henry VIII : Ambassadeur.

 

Charles et Anthony Knivert se baladent tout en discutant.

Anthony Knivert : Je suis surpris que vous ayez tellement de temps.

Charles : Pourquoi faire ?

Anthony : Pour ne rien faire.

Charles : Expliquez-vous.

Anthony : Je croyais que vous deviez gouverner le pays, non ?

Charles : Je laisse ce soin à Norfolk. Il a plus d’expérience et les réunions interminables avec les ambassadeurs sont ennuyeuses à souhait. Ils mentent, ils sont hypocrites, ces hommes entre deux âges.

Anthony : Préféreriez-vous qu’ils soient femmes, Brandon ?

Charles : A mon avis, s’ils étaient sans exception de belles femmes, je servirais mon pays sans relâche. Nuit et jour. Nous y voilà.

Femme : Monsieur le duc.

Charles : Je vous présente ma pupille. Mademoiselle Brook, Sir Ahntony Knivert.

Anthony : Mademoiselle.

Brook : Monsieur.

Charles : C’est l’un des meilleurs cavaliers du royaume.

Anthony : Sauf lorsque je tombe bien sûr.

Charles : Agréable votre promenade ?

Brook : Oui, Monseigneur.

Charles : Bon alors, je ne vous retiens pas davantage. (Elle s'en va) Belle à se damner, non ?

Anthony : Je vous l’accorde.

Charles : Je vais l’épouser.

 

Thomas More accueille M. Fish dans son bureau.

More : Vous étiez en exil, M. Fish ?

Fish : Oui, Sir. Il a plu au cardinal Wolsey de me faire partir pour la Hollande de peur que je dise la vérité.

More : Pourquoi êtes-vous revenu alors ?

Fish : J’ai cru, Sir, que la disgrâce du cardinal et les circonstances actuelles pourraient éventuellement faire de ce royaume un lieu plus tolérant. 

More : Avez-vous des amis en Angleterre ?

Fish : Bien sûr, comme n’importe quel Anglais.

More : Et à la cour ? Avez-vous des amis à la cour ? Niez-vous que vous êtes l’auteur de ce pamphlet ? "Une supplication pour les mendiants".

Fish : Non, Sir.

More : De quoi s’agit-il ?

Fish : Sir, c’est un appel à Sa Majesté afin qu’elle répare de terribles et scandaleux abus commis par l’Eglise.

More : Vous insinuez dans ces pages que le but de l’Eglise est de saisir tous les pouvoirs, l’autorité et l’obéissance qui lui est due, et la dignité de Sa Majesté. En fait, vous allez plus loin. Vous affirmez que l’Eglise est une source de rébellion et de désobéissance au roi. C’est ce que vous écrivez, M. Fish ? Et là, M. Fish, si je puis... Vous dites que les impôts qui sont payés par le peuple ne sont pas donnés à un prince bienveillant mais à une sangsue cruelle, diabolique qui s’enivre s’en vergogne du sang des martyrs et des Saints du Christ ? N’avez-vous pas honte, M. Fish ? Car qui sont ces sangsues cruelles et diaboliques si ce ne sont pas les prêtres consacrés de notre sainte Eglise, ceux qui nous montrent le chemin du paradis ? Mais vous n’y croyez pas non plus, n’est-ce pas M. Fish ? Qui êtes-vous ?

Fish : Je suis un chrétien. L’enfant de la joie perpétuelle. Grâce au mérite de l’âpre passion du Christ. Telle est l’heureuse réponse.

More : C’est aussi une hérésie.

 

Anne Boleyn entre dans une pièce où se trouvent beaucoup de courtisans, qui se taisent à son entrée. 

Wyatt : Que se passe-t-il ? Qu’a-t-elle fait ?

George Boleyn : Elle est vêtue de pourpre. Et le pourpre est la couleur de la royauté.

Anne Boleyn : Quelques fois j’aimerais beaucoup que tous les Espagnols soient au fond des mers, voyez-vous.

Femme : Madame Boleyn, vous ne devriez pas offenser l’honneur de la reine avec de telles assertions.

Anne : Avant tout, sachez qu’elle m’indiffère. Elle serait pendue haut et court, je refuserais de la reconnaître comme ma maîtresse.

 

Henry signe des documents.

Henry VIII : C’est tout ?

Cromwell : Oui, Votre Majesté.

Henry VIII : Grâce à Dieu. Qu'y a-t-il, M. Cromwell ?

Cromwell : Votre Majesté, j’ai…

Henry VIII : M. Cromwell.

Cromwell : Je supplie Votre Majesté d’être indulgent et de m’accorder son pardon avant.

Henry VIII : Continuez.

Cromwell : J’ai eu l’occasion, lors d’un séjour à l’abbaye de Waltham, de parler à l’un de mes amis non confrères. Nous avons évoqué la grande affaire de Votre Majesté, et nous sommes arrivés à la conclusion que vos conseillers ne devaient peut-être pas aborder le problème de la manière la plus rationnelle pour le résoudre.

Henry VIII : Le tribunal serait une erreur ?

Cromwell : Oui. Comme Votre Majesté le sait, les rois sont tous bien au-dessus des lois. Ils doivent répondre de leurs actes à Dieu, et à Dieu seulement. Donc nous pensons que cette importante question n’est, et ne sera jamais, une affaire de droit. C’est une question théologique.

Henry VIII : Mais dans ce cas, qui pourrait y trouver une réponse ?

Cromwell : Nous conseillerions à Votre Majesté de sonder l’opinion des grands théologiens de toutes les universités d’Europe. Ils ne tarderaient pas à se prononcer et leur jugement pourrait être exécuté avec aciduité. Et grâce à cette simple mesure, je ne doute pas que votre conscience retrouve rapidement sa sérénité.

Henry VIII : Pourriez-vous développer ces idées par écrit, monsieur ?

Cromwell : Si Votre Majesté se fie à moi pour le faire…

Henry VIII : Non, je vous somme de le faire. Après quoi, je vous ordonne de vous rendre dans toutes les universités d’Europe en tant qu’agent royal. Je veux avoir l’avis de leurs facultés théologiques dès que possible. Merci, M. Cromwell.

 

 

Fish est ligoté à un poteau entouré de bois où un homme s’apprête à mettre le feu, sous les yeux de Thomas More.

More : Il est encore temps d’abjurer votre hérésie, M. Fish. Si vous reconnaissez que vos opinions étaient aberrantes, mauvaises, contraires à la loi de Dieu, les souffrances épouvantables que vous devez subir autrement vous seront épargnées. De grâce, monsieur, reconnaissez vos fautes. Dieu vous accueillera avec bonheur en son sein. Abjurez. Abjurez. Vous avez encore un moment.

Fish : Le Seigneur est mon berger. Je ne manque de rien. Sur des prés d’herbes fraîches, il me fait reposer. Ils me mènent vers les eaux tranquilles ! Même si je traverse les ravins de la mort, je ne crains, je... je ne crains aucun mal. Car Dieu est avec moi. (Le feu est mis) Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu prépares une table pour moi face à mes ennemis. Tu oins d'huile ma tête, ma coupe est débordante. Oh oui, oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie. Et j’habiterai dans la maison du Seigneur. Pour l’éternité.

(Il hurle et se tord de douleur devant Thomes More, qui détourne le regard un instant)

 

Un bal avec un dîner est organisé.

Henry VIII, se penchant vers Thomas Boleyn  : J’ai quelque chose à vous dire. J’ai décidé de vous élever votre famille et vous. Vous allez être fait Comte de Wilshire et d’Ormonde, et de plus vous serez Lord du Sceau Privé. George deviendra Lord Rochford, et sera intronisé membre du conseil.

Thomas Boleyn : Votre Majesté, les mots me manquent. Votre bonté est infinie.

Henry VIII : J’ai fondé de grands espoirs sur M. Cromwell.

Thomas Boleyn : J’en suis ravi. C’est un ami de la famille.

Henry VIII : Vous connaissez sa thèse. Vous allez rendre visite au pape et à l’empereur à Bologne. Vous allez leur exposer notre nouvelle affaire.

 

L’ambassadeur Chapuys rend visite à la reine.

Chapuys : Je vous en prie, dites-moi que vous gardez espoir.

Katherine : Je ne saurais le dire, hélas. Jusque-là j’ai cru que le roi allait s’obstiner pendant quelques temps mais après se lasserait. Qu’il se rendrait à sa conscience et changerait de propos. Comme il l’a si souvent fait autrefois. Et puis j’ai cru de tout mon cœur qu’il allait recouvrer la raison, mais aujourd’hui…

Chapuys : Je vous en prie, Madame. Ne renoncez pas.

Katherine : Non, Excellence. Je ne renoncerai jamais.

 

Au bal…

Anne Boleyn : Laissez-moi vous remercier pour vos bontés envers mon père. Envers toute ma famille.

Henry VIII : Ce n’est pas tout. J’ai aménagé l’ancienne résidence de Wolsey, son palais à York Place. Vous le trouviez à votre goût. Et bien, je vous l’offre. (Anne sourit légèrement, puis baisse les yeux) Qu’y a-t-il ? Vous aurais-je peinée ?

Anne : Non. La seule chose qui pourrait me peiner, c’est que vous cessiez de m’aimer.

Henry VIII, l'embrassant : Londres devrait disparaitre sous la Tamise avant.

 

L’ambassadeur Chapuys arrive aux côtés de Thomas More.

Chapuys : Est-ce que tout est aujourd’hui pour Lady Anne ? J’ai l’impression de célébrer un mariage, pas vous ? Il ne manque plus que le prêtre, Sir Thomas. Un prêtre pour leur donner les alliances avec bénédiction.

More : A Dieu ne plaise que cela se produise. Ce ne sont pas mes affaires. Ma nouvelle mission de Chancelier sera plutôt de faire tout mon possible dans l’intérêt de la Chrétienté.

Chapuys : Peut-être bien que Sa Majesté est plus encline à considérer la réforme que vous ne le croyez.

More : J’en doute fort. Je connais le roi mieux que vous, Excellence. Ses plus profonds instincts sont ceux de la tradition et de la fidélité, il peut menacer de rompre avec Rome, mais je ne crois pas qu’il le fasse un jour.

Chapuys : Que Dieu vous entende. Les conséquences seraient impensables autrement.

Charles et le Duc de Norfolk discutent au balcon.

Charles : La situation semble maintenant être à votre avantage.

Duc de Norfolk : J’ai une mauvaise nouvelle. Il se trouve que je sais que le roi a envoyé à Wolsey un portrait. Un portrait de lui.

Charles, riant : Et alors ?

Duc de Norfolk : Alors selon la tradition, c’est un signe de bonne volonté. Cela pourrait présager une réconciliation.

Charles : Un petit cadeau destiné à soulager la conscience du roi ne signifie rien. Certainement pas que le cardinal retrouvera sa place. Réfléchissez. Après avoir perdu le paradis, Satan l’a-t-il repris ?

Duc de Norfolk : Vous si en revanche...

Tallis : Je vois que vous avez accepté le patronage de M. Cromwell, M. Wyatt.

Wyatt : Je constate qu’on ne peut rien vous cacher. Mais ai-je eu tort de le faire, Tallis ?

Tallis : Je le crois, oui. Soyez votre propre maître.

Wyatt : Ne soyez pas idiot, Tallis. On ne survivra jamais longtemps dans ce monde glissant sans l’appui d’un grand homme.

Tallis : Selon vous M. Cromwell en est un, je présume.

Wyatt : Non, je crois que c’est l’homme de demain. Faites-moi confiance. (Anne Boleyn rit avec le roi) Faites-en ce que vous voulez, je vais baiser.

 

Wolsey est au lit avec sa femme mais n’arrive pas à dormir.

Femme : Qu’y a-t-il, Thomas ?

Wolsey : J’ai reçu une réponse à ma lettre.

Femme : De Lady Boleyn ? Que vous disait-elle ?

Wolsey : Qu’elle n’interviendra pas auprès du roi en ma faveur.

Femme : Alors, nos espoirs sont vains.

Wolsey : Non...Non, non. J’ai pris une décision. J’ai décidé d’écrire à une autre dame qui est, bien plus grande, bien plus grande que cette malveillante catin. Et franchement plus douée de compassion aussi.

 

La reine Katherine coud quand le roi arrive pour lui rendre visite.

Servante : Madame. Le roi est là.

La reine se lève pour accueillir son époux.

Henry VIII : Je vous en prie, prenez un siège.

Katherine : Majesté.

Henry VIII : Je suis venu car il paraît que vous n’étiez pas bien, et que le médecin a dû vous saigner sans plus attendre. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Katherine : Je vais très bien. L’expression de votre inquiétude est généreuse.

Henry VIII : Et comment va notre fille ?

Katherine : Elle écrit des lettres en parfait latin. Où elle me dit qu’elle danse la gaillarde tous les jours, et joue souvent du luth à la satisfaction et à la joie de tous. Vous devriez être fier d’elle.

Henry VIII : Je le suis. Je suis fier d’elle.

Katherine : Vous devriez l’inviter à la cour, vous la verriez danser et jouer de la musique. Cela vous plairait.

Henry VIII : Katherine…

Katherine : J’ai entendu dire que plusieurs de vos agents sont partis en Europe pour sonder l’opinion des théologiens à propos du divorce. Sachez que pour chaque électeur qui votera pour vous, j’en trouverai des centaines qui voteront pour moi.

 

Le roi a réuni tous ses agents pour une réunion.

Henry VIII : Messeigneurs, chaque jour je suis obligé de lire de nouveaux rapports d’insatisfaction croissante, de désordres et d’arriérés dans tous mon royaume. Mes finances sont au plus bas. Nous empruntons de l’argent à un taux déraisonnable. Messieurs, vous êtes présidents de ce conseil, cependant, vous n’avez rien à dire sur les problèmes que j’ai évoqué, ni sur aucun autre d’ailleurs.

Charles : Votre Majesté, pardonnez-moi…

Henry VIII, furieux : Oui, oui. Je sais, je dois vous pardonner. Je dois toujours vous pardonner mais j’en ai assez de le faire entendez-vous ? Je vous ai tout donné jusqu’au droit ahurissant de vous servir du titre de prince. Que m’avez-vous donné en échange ? J’ai cru que le cardinal était vaniteux, artificieux, et cupide, tout comme vous me l’aviez dit. Mais aujourd’hui, je comprends le fardeau qu’il portait. Sans se plaindre, lui.

Duc de Norfolk : Votre Majesté ne devrait pas oublier ce que le cardinal a fait. Il vous a volé. Et il a placé sans hésiter les intérêts de la France au-dessus de ceux de l’Angleterre.

Henry VIII : Etes-vous de cet avis, Thomas ?

More : Il est tout à fait exact que le cardinal était vaniteux sous commune mesure. Cela lui a fait beaucoup de tort. Et il a abusé manifestement des dons considérables que Dieu lui a attribués.

Henry VIII : Et cependant, il est bien meilleur qu’aucun de vous pour administrer les affaires du royaume, messieurs.

Le roi part.

Duc de Norfolk : Je vais lui parler.

Charles : Oui, il vaut mieux.

 

L’ambassadeur Chapuys rend à nouveau visite à la reine.

Servante : L’ambassadeur Chapuys, Votre Majesté.

Katherine : Ambassadeur.

Chapuys : J’ai une lettre à vous remettre, Votre Majesté.

Katherine : De la part de l’empereur ?

Chapuys : Non. Du cardinal Wolsey.

Katherine : Voilà qui est très étrange. Savez-vous de quoi il s’agit ?

Chapuys : Le cardinal se propose d’être à l’origine d’un rapprochement entre vous et lui. L’empereur et Rome. Le coup d’état serait marqué par l’arrivée d’un décret papal dans lequel Henry serait sommé de quitter Anne Boleyn et de retourner à son mariage. L’empereur offrira par ailleurs son soutien financier et moral, et insistera pour que Wolsey soit réinstallé dans ses fonctions.

Katherine : Croyez-vous que cela puisse marcher ?

Chapuys : Le cardinal est avant tout très ingénieux.

 

Le roi se promène avec Thomas More.

Henry VIII : Vous allez constituer un nouveau parlement. Des mesures doivent être prises d’urgence. Mes finances sont au plus mal, vous le savez.

More : Je ferai ce que Votre Majesté commande. Mais je préfère que vous sachiez que vous risquez de trouver ce parlement moins… complaisant que les précédents.

Henry VIII : Et pourquoi ?

More : Bien que je fasse toujours partie de ceux qui ne cessent de défendre la tolérance et la liberté d’expression, je crains fort que la liberté accordée par Votre Majesté dans sa générosité soit très mal employée. Il y a beaucoup de dissidants dans le royaume. Surtout au sein de l’Eglise, Majesté. Certains sont pour une réformation.

Henry VIII : Combien en avez-vous brûlés, Thomas ?

More : 6. Tous légalement. C’était nécessaire. Et à point aussi.

Henry VIII: A point aussi.

More : Oui Henry.

 

Le Duc de Norfolk, Charles, George et Anne Boleyn sont à table et déjeunent.

Charles : Que vous a-t-il dit ?

Duc de Norfolk : Sans y aller par quatre chemins, il a affirmé qu’il était disposé à pardonner à Wolsey et à lui restituer au plus vite sa faveur royale.

Anne : Que lui avez-vous rétorqué ?

Duc de Norfolk : J’ai reconnu avec Sa Majesté que le cardinal avait bien des talents.

Anne : Qu’avez-vous fait ?

Duc de Norfolk : J’ai reconnu avec le roi que Son Eminence avait bien des talents.

Anne : Je n’arrive pas à le croire. Auriez-vous oublié toutes vos mises en garde contre la terrible vengeance qu’il exercerait contre nous tous si jamais on lui rendait le pouvoir ? Ou bien peut-être que la vengeance n'est pas selon vous l'un de ses nombreux talents.

Duc de Norfolk : Bien au contraire. Et c’est pour cette raison que j'ai cultivé les bonnes grâces du roi.

 

Thomas Boleyn et Cromwell font leur rapport au roi.

Cromwell : Votre Majesté sera satisfaite d’apprendre que l’université de Paris, la plus estimée de toutes, s’est déclarée en votre faveur.

Henry VIII : Et en Italie ?

Cromwell : J’avoue que les universités sont très partagées mais Padoue, Florence et Venise se sont prononcées pour Votre Majesté.

Henry VIII : Et l’Espagne ? Le pays de Katherine…

Cromwell : L’Espagne est contre.

Henry VIII : Cela vous surprend-il ? (Se tournant vers Thomas Boleyn) Et vous, Monseigneur ? Avez-vous pu voir l’empereur ? Ainsi que Sa Sainteté ? Quelles sont les nouvelles ?

Thomas Boleyn : Votre Majesté, l’empereur a refusé de me recevoir.

Henry VIII : Et Sa Sainteté ?

Thomas Boleyn : Le pape m’a seulement donné ce décret à vous remettre, Majesté.

Henry VIII : Que dit ce décret ?

Cromwell : Ce décret charge Votre Majesté d’ordonner à Lady Anne Boleyn de quitter votre cour. Il refuse d’accorder à Votre Majesté la permission de se remarier alors que la curie papale statue toujours sur votre affaire.

 

Wyatt attend Cromwell.

Cromwell : M. Wyatt. Je suis occupé.

Wyatt : Vous devez voir quelqu’un.

Cromwell : Pas maintenant, M. Wyatt.

Wyatt : C’est au sujet du cardinal.

 

Chapuys intercepte Thomas Boleyn pour lui parler.

Thomas Boleyn : Votre Excellence. Que puis-je pour vous ?

Chapuys : Monseigneur, j’ai une faveur à vous demander. Nous vivons une époque troublée. J’ai l’impression que dans certains quartiers, il y a une opposition farouche contre notre très sainte Eglise. C’est ce que nous avons découvert en Allemagne…

Thomas Boleyn : Que puis-je y faire selon vous ?

Chapuys : Et bien, je vous prierai de vous servir de la grande influence dont vous disposez à la cour pour que l’Angleterre puisse échapper à la catastrophe et à la ruine. Pour l’amour que nous portons au Christ et à ses Apôtres, Monsieur.

Thomas Boleyn : Quels Apôtres ? Je ne crois pas que le Christ avait des Apôtres. Pas même Saint Pierre. Ces hommes étaient tous des menteurs et des charlatans qui prétendaient suivre le Christ et parler en son nom. C’est sur leurs mensonges qu’ils ont édifié leur Eglise.

Chapuys, choqué, se signe.

 

Wyatt emmène Cromwell voir un homme.

Homme : Je suis re… reconnaissant.

Wyatt : Monsieur, je vous présente Augustin d’Agostini, le médecin personnel de Thomas Wolsey.

Cromwell : Wolsey ? Qu’avez-vous à dire sur lui ?

Augustin, bégayant : Sir, je sais que Wolsey a requis de l’aide de l’empereur et du… Oui, Votre Honneur, de Sa Sainteté le pape contre Sa M… Majesté.

Cromwell : Ils ont communiqué ?

Augustin : Oui oui oui.

Cromwell : Qui d’autre ?

Augustin : Wolsey a conspiré avec la reine Ka… Katherine parce qu’il a dit que c’était le seul m… moyen d’être rétabli…

Cromwell : Dans son ancien pouvoir ?

Augustin : Oui oui. Oui oui.

Cromwell : Le roi doit être mis au courant.

 

Le roi est avec Anne Boleyn.

Anne Boleyn : Maintenant que vous connaissez la vérité, agissez contre cet homme. Avec ses amis les prêtres et les prélats, il s’imagine à la tête du royaume de Votre Majesté. Etre plus grand que vous. En prenant les instructions du pape, ne pensez-vous pas que le cardinal se conduisait en agent d’un pays étranger ? La présomption de ce pape, qui vous donne des ordres, à vous, des ordres ?

 

La reine Katherine est assise devant le feu pendant que des gardes entrent dans la chambre du cardinal Wolsey pour l’arrêter.

Garde : Pas un geste, au nom du roi. Debout. Personne ne bouge.

Les gardes sortent Wolsey de son lit.

Femme : Non non ! Laissez-le, il n'a rien fait.

Garde : Allez, plus vite que ça.

Charles : Thomas Wolsey, vous êtes arrêté par ordre du roi et accusé de haute trahison.

Wolsey : Non !

Charles : Vous allez être emmené à Londres où vous serez jugé.

Wolsey, à sa femme : Non, non. Pas de larmes, non. Je vous en supplie, ne pleurez pas. Pardonnez-moi. Je ne vous laisse pas grand chose en souvenir de moi.

Femme : Non. J’ai eu toute une vie avec vous, et les souvenirs qui s’y rattachent pour ne pas vous oublier.

 

Charles : Gardes, les fers.

Wolsey : Par ma foi, Brandon, si j’avais servi Dieu avec autant de zèle que j’ai servi le roi, il ne m’aurait pas abandonné dans ma vieillesse.

Une fois Wolsey attaché dans une charrette, Charles ordonne le départ, pendant que sa femme pleure et tombe à genoux sur le seuil de la porte.

 

L’ambassadeur discute avec la reine Katherine.

Chapuys : J’ai le regret d’avoir à informer Votre Majesté que je ne peux continuer plus longtemps à servir l’empereur à cette cour. Il y a ici tant de haine pour tout ce qui est… sacré...et vrai, que ceux qui parlent effrontément de cela m'ont repoussé.

Katherine : Vous n’y êtes pour rien. Vous m’avez toujours servie avec beaucoup de bonté et de sagesse. Jamais je ne l’oublierais. Faites part à mon neveu de mon amour.

Chapuys : Je vais informer Son Altesse de votre malheur, de la méchanceté, de la discourtoisie de Sa Majesté envers vous.

Katherine : Oui, dites-le lui. Mais ajoutez ceci : au nom de l’amour que je porte à ce pays et que je lui porte aussi, il ne doit pas penser à utiliser la force contre Sa Majesté ou contre son peuple. Ce serait pêcher contre ma conscience. Et contre Dieu.

 

Wolsey est en cellule. Il se lève et coupe une pomme. Puis se met à genou et prie. Pendant ce temps à la cour, on fait la fête et on s’amuse.

Wolsey : Il y a longtemps, Seigneur, oui bien trop longtemps que nous n’avons parlé. Nous aurions pourtant dû. Les affaires du royaume m’en ont empêché. Si j’avais voulu ton pardon, j’aurais… j’aurais dû le demander mais... pour tout ce que j’ai fait et pour ce qu’il me reste encore à faire, il ne peut y avoir de pardon. Et pourtant, je crois que je ne suis pas un homme malfaisant. Les êtres malfaisants prient plus fort et font pénitence en s’imaginant qu’ils sont plus proches du paradis que moi. Hélas, je n’en verrai pas les portes, oh seigneur. Je n’entendrai pas davantage des douces paroles de rédemption. J’ai pourtant vu l’éternité, je le jure. Mais je ne l’ai vue qu’en rêve, au matin, il n’en subsistait rien. Je crois me connaître, je n’ai pas d’illusion sur moi. Seigneur, je te confie mon âme dévastée. Je m’en remets à ta clémence en étant conscient du fait que je n’en mérite aucune car je suis indigne de ton amour.

Wolsey se lève. A la cour…

Homme, déguisé en diable : Bienvenue en enfer.

Wolsey prend le couteau et se tranche la gorge.

 

Le roi tire à l’arc avec Anthony Knivert quand Cromwell arrive.

Henry VIII : M. Cromwell.

Cromwell : Majesté… le cardinal Wolsey est mort.

Henry VIII : Vous m’en voyez désolé... J’aurais voulu qu’il vive. Comment est-ce arrivé ?

Cromwell : Il a mis fin à ses jours, Majesté.

Henry VIII : On ne doit jamais l’apprendre. Vous entendez ? Jamais. Personne. Je finis cette partie sans dilemme, ensuite nous discuterons. Allez-vous-en. (Anthony exécute la demande du roi) Vous aussi. Allez !

 

 

Fisher : Sir Thomas, je viens de l’apprendre. Par ordre de Sa Majesté, 15 hauts dignitaires ecclésiastiques ont été arrêtés car ils reconnaissaient l’autorité de Wolsey.

More : Et un projet de loi doit être présenté devant le parlement, il est question de reconnaître qu’en matière temporelle et spirituelle, le roi est au-dessus des lois. Il ne doit rendre compte qu’à Dieu seul.

Fisher : Que pouvons-nous faire ?

More : Je... je me souviens des paroles de Wolsey. Une fois, il m’a dit... que je ne devais jamais dire au roi ce qu’il pourrait faire, mais ce qu’il devrait faire. Si le lion se rend compte de sa force, aucun être ne pourra le diriger après. Le gouffre est devant nous, Monseigneur. Dieu sait ce que nous allons devenir.

 

Le roi part dans la forêt avec Anne Boleyn. Ils descendent de cheval, s’embrassent, se déshabillent… Henry plaque Anne contre un arbre, remonte sa robe et ils se retrouvent finalement au sol.

Henry VIII : J’ai envie de toi.

Henry et Anne laissent enfin libre court à leur passion.

HenryVIII: Je vais jouir!

Anne Boleyn, le repoussant : Vous ne devez pas, je vous en prie !

Le roi se relève, mécontent, le pantalon sur les fesses. Anne se souvient d’une phrase de son père, Thomas Boleyn : « Vous pourriez peut-être imaginer un moyen de capter son attention plus… longuement. » Le roi reprend ses vêtements et part…

 

FIN

Kikavu ?

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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